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Actu-Environnement

Eaux non conventionnelles : « Il y a une réflexion à mener sur le modèle économique »

Un groupe de travail national, animé par l'Astee, a travaillé sur les freins et leviers à l'utilisation des eaux non conventionnelles. Présentation des résultats avec Christelle Pagotto, pilote du groupe.

Entretien  |  Eau  |    |  D. Laperche

« Notre ambition est de passer de 1 % de réutilisation des eaux non conventionnelles à 10 % d'ici à 2030, a assuré Emmanuel Macron, à l'occasion de la présentation du Plan eau, en mars dernier. Une volonté déjà exprimée à l'occasion de la seconde session des Assises de l'eau, en 2019. Avec toutefois une volonté de tripler seulement ces usages à l'horizon 2025.

Pour défricher le terrain et identifier les freins et les leviers au développement de ces usages, le Gouvernement avait mis en place un groupe de travail, fin 2019, piloté par les ministères de l'Environnement et la Santé et animé par l'Association scientifique et technique pour l'eau et l'environnement (Astee). Ce dernier a réuni des acteurs de différents horizons : des services de l'État, des représentants des collectivités, des entreprises et des industries, des bureaux d'études, le monde agricole, des associations environnementales et des instituts de recherche.

Comme point de départ, les membres du groupe de travail ont établi une cartographie des différents types d'eaux non conventionnelles et des usages qui pouvaient en être faits. Ils ont ainsi répertorié 10 types d'eau et 45 usages possibles. Ils ont ensuite sélectionné les couples pour lesquels un potentiel de développement étaient pressenti et ont analysé les obstacles et les coups de pouce à leur essor. Détails des résultats avec Christelle Pagotto, animatrice du groupe de travail de l'Astee, rencontrée à l'occasion du salon Pollutec 2023.

Réactions4 réactions à cet article

Il faut dire que le gâchis de l'eau pour diverses raisons se voit un peu partout. Mais déjà réfléchir à conserver l'eau de pluie lors des averses et éviter qu'elle parte directement dans les rivières puis la mer, ce serait une bonne chose.
Mais cela ne se fait pas tout seul et il y aura forcément des oppositions (moustiques, risque de noyades, pollution,etc...)

28plouki | 03 novembre 2023 à 16h16 Signaler un contenu inapproprié

Ainsi donc, l'eau qui va dans les rivières puis arrive à la mer serait de l'eau "perdue"? Mais comment peut-on proférer des âneries pareilles? Un minimum de connaissances sur le cycle de l'eau et ses effets dans la nature serait bienvenu.
Tout d'abord partir du principe que l'eau qui s'en va doit être retenue et stockée pour être utilisée, c'est déjà en priver ceux qui sont à l'aval du point de prélèvement. C'est déjà une source de conflit entre les stations de ski, dont certaines en sont à stocker l'eau dans des réservoirs ou carrément sous forme de neige même en été, et les utilisateurs qui sont en aval. Ensuite partir du principe que l'eau qui arrive à la mer est "perdue", c'est considérer que les zones estuariennes de reproduction et de croissance des juvéniles de poissons seraient inutiles. Le cycle de l'eau ne se résume pas à des calculs de plomberie ou des envies qualifiées de "besoins".

petite bête | 08 novembre 2023 à 09h06 Signaler un contenu inapproprié

Mais pour revenir au sujet des eaux "non conventionnelles", pourquoi pas? Sauf que cela n'a de sens qu'en substitution d'autres prélèvements. Car sinon cela s'ajoute aux prélèvements actuels là où il faudrait au contraire les diminuer. Car que croyez-vous? L'eau "non conventionnelle", c'est-à-dire essentiellement l'eau traitée des stations d'épuration d'une agglomération, c'est l'eau qui sera prélevée et finie d'épurer par une autre ville en aval pour être distribuée au robinet, et le cycle continue encore ensuite. Mais le lobby de l'agriculture intensive rêve encore d'adapter le changement climatique à ses pratiques délétères.

petite bête | 08 novembre 2023 à 09h15 Signaler un contenu inapproprié

Il convient de rester attentif sur ce sujet délicat. Conserver l'eau des pluies extrême dans des bassins, par exemple, permettra de compenser la diminution des nappes phréatiques et d'avoir de l'eau au robinet lors des sécheresses. Cette eau mise de côté repartira de toute façon, il n'y a donc pas à s'inquiéter pour les estuaires... La courtoisie est l'antidote au fanatisme qui ne mène à rien.

28plouki | 08 novembre 2023 à 09h58 Signaler un contenu inapproprié

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