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Actu-Environnement

Le nouveau Parlement européen est-il plus écolo ?

Avec 77 députés, les écologistes sont devenus la quatrième force politique du Parlement européen. Cette percée suffira-t-elle à mettre les préoccupations environnementales en tête de l'agenda politique européen ? On en débat sur ce plateau.

Entretien  |  Gouvernance  |    |  F. Roussel
Actu-Environnement le Mensuel N°394
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°394
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En mai dernier, les électeurs européens, appelés à renouveler leur Parlement, ont plébiscité les partis écologistes dans plusieurs pays d'Europe. En France, EELV est arrivé troisième. Au niveau européen, le parti est à la quatrième place avec 77 députés contre 52 lors de la précédente mandature. La majorité historique des deux premiers partis que sont le PPE (droite) et le S&D (socialistes) a éclaté au profit d'un Parlement européen plus fragmenté où les libéraux (Renew Europe) et les verts (EELV) ont une carte à jouer. Mais les députés écologistes auront-il suffisamment de marge de manœuvre pour orienter les positions du Parlement ?

Les nominations à la tête des institutions clés de l'Europe ont été ardemment négociées. Au final, les Etats membres ont proposé le belge Charles Michel (Libéraux) comme nouveau président du Conseil européen. La nouvelle présidente de la Commission européenne pourrait être l'allemande Ursula von der Leyen (PPE - droite). Christine Lagarde (France, droite) prendrait la tête de la Banque centrale européenne et Josep Borrell (Espagne, gauche) se verrait confier la diplomatie européenne. Le Parlement doit encore valider ses nominations. Il a, quant à lui, élu l'Italien David-Maria Sassoli (S&D) à sa tête.

Au final, EELV n'a pas de poste clé. Le parti se consolera avec les commissions thématiques du Parlement. Ainsi, Pascal Canfin (Renew Europe - ex écologiste) a été élu à la tête de la commission environnement. Pour la première fois, près de 76 députés y siégeront, ce qui en fait la plus importante des commissions, détrônant celle des affaires étrangères. Les députés EELV ont également pris la tête des commissions en charge du marché intérieur et de la protection des consommateurs, des transports et du tourisme.

Avec cette nouvelle configuration, le Parlement européen aura-t-il plus d'ambitions écologiques ? Sera-t-il prêt à challenger des Etats membres, divisés sur certains sujets ? Pourra-t-il influencer les priorités de la Commission européenne ? Pour répondre à toutes ces questions Florence Roussel reçoit :

Neil Makaroff Responsable Europe de l'ONG Réseau Action Climat
Nicolas Berghmans Chercheur en politiques climatiques et énergétiques à l'Iddri

Réactions4 réactions à cet article

Ne pas confondre les éGologistes, en particulier celles et ceux qui se croient indispensables et irremplaçables et se font ""démocratiquement""" attribuer un troisième mandat des mois avant le scrutin, et les éCologiques

Sagecol | 11 juillet 2019 à 20h35 Signaler un contenu inapproprié

L'écologie n'appartient pas à un parti. L'écologisme politique est un refuge pour pas mal d'individus en mal de structure et qui "sentent le vent" de la mouvance écolo comme une opportunité de faire carrière.
L'environnement n'appartient pas à ces gens-là exclusivement, il nous est commun à tous.

Albatros | 14 août 2019 à 10h45 Signaler un contenu inapproprié

L'écologie n'appartient pas à un parti (phrase valise et creuse puisque aucune idéologie n'appartient à quelqu'un). Par contre l'écologie n'est défendue que par un parti. Ou plutôt avant 2017, était.

Depuis l'idéologie diffuse plus fortement.

Nicolas | 12 décembre 2019 à 10h47 Signaler un contenu inapproprié

Nicolas: donc l'écologisme est bien une idéologie. A voir tous les déclassés de la politique qui s'y raccrochent, j'en étais quasi certain.
C'est même une idéologie particulièrement réactionnaire: "la Terre qui ne ment jamais"...

Albatros | 16 décembre 2019 à 15h47 Signaler un contenu inapproprié

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