Le gestionnaire du réseau de distribution Enedis (ex ERDF) va expérimenter, au cours du deuxième semestre 2017, une offre pour l'autoconsommation collective. Une dizaine de projets devraient tester cette nouvelle offre au cours de l'année. En 2018, l'expérimentation sera étendue à quelques dizaines de projets, en vue d'une commercialisation de la solution dès 2019.
L'offre s'adresse aux copropriétés, aux lotissements, aux offices HLM, aux ensembles tertiaires ou commerciaux, aux coopératives de consommateurs, comme le prévoit la loi de février 2017 relative à l'autoconsommation. Les porteurs de projets devront signer avec Enedis une convention d'autoconsommation collective. Celle-ci définira la quote-part de la production affectée à chaque partie du collectif, le devenir du surplus injecté sur le réseau (vente ou cession gratuite, à l'échelle individuelle ou collective) et le ou les fournisseurs d'électricité qui alimenteront les parties en absence de production. Enedis s'engage de son côté à fournir "des données fiables, sûres et certifiées" sur la consommation et la production.
L'un des projets expérimentaux est porté par le bureau d'études Tecsol, à Perpignan (Pyrénées orientales). Trois sites, équipés de panneaux photovoltaïques, devraient partager la production entre les consommateurs hébergés dans ces bâtiments. Outre le test de la nouvelle convention d'Enedis, ce projet devrait aussi s'appuyer sur la technologie blockchain pour définir la répartition de la production entre les consommateurs. D'autres projets devraient démarrer à Bordeaux (Gironde), en Bretagne ou en Provence Alpes Côte d'Azur (Paca).
