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Actu-Environnement

Motorisation électrique ou thermique ? Le prix n'est pas le seul facteur déterminant

Transport  |    |  N. Gorbatko
Actu-Environnement le Mensuel N°445
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°445
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Le choix entre une mobilité électrique ou thermique ne dépend pas seulement des revenus des acquéreurs : telle est la conclusion du bilan des achats de voitures neuves en 2022, réalisé par les services statistiques du ministère de l'Écologie, publié vendredi 16 février. En effet, même si la proportion de l'électrique dans les achats de voitures neuves des Français augmente avec leur niveau de vie, passant de 11,1 % chez les ménages les plus modestes (moins de 30 600 euros de revenus par an) à 25,5 % chez les plus favorisés (plus de 65 300 euros/an), de fortes disparités se manifestent aussi selon les territoires : en métropole, la proportion d'acquisition de voitures neuves électriques par les particuliers s'échelonne ainsi de 10,5 % dans la Nièvre à 27,6 % dans les Bouches-du-Rhône.

Cette motorisation représente environ un quart des achats dans le Haut et le Bas-Rhin, l'Ille-et-Vilaine, le Tarn-et-Garonne et la Manche. À l'inverse, elle n'atteint qu'une faible part de marché en Île-de-France alors que les revenus y sont plus élevés que dans le reste du territoire : 13,5 % en Seine-Saint-Denis, 19,2 % en Seine-et Marne… Ceci s'explique par l'existence d'autres variables susceptibles d'influencer les préférences. L'âge des conducteurs par exemple : un peu plus d'un quart des moins de 40 ans tranchent en faveur de l'électrique, contre moins d'un senior de 65 ans ou plus sur dix. Mais sans grande surprise, le fait d'habiter dans une maison – donc de pouvoir installer une prise chez soi – facilite aussi l'engagement vers l'électrique. Ceux qui logent en appartement ne sont que 12,1 % à se lancer contre 20,7 % de ceux qui occupent une maison.

De même, la localisation des conducteurs, en centre-ville ou en couronne périurbaine, joue un rôle non négligeable. Souvent contraints d'utiliser leur véhicule au quotidien, les péri-urbains sont 3,4 % plus nombreux que les citadins à choisir l'électrique. Ces derniers, bénéficiant d'une offre suffisante de transports en commun, utilisent en effet majoritairement leur automobile pour des trajets de plus longues distances et moins fréquemment. Enfin, 27,9 % des couples avec enfants optent pour l'électrique contre 14 % des hommes seuls et 7,2 % des femmes seules. La proportion d'achat de voitures électriques est d'ailleurs plus élevée de 3 points lorsque le ménage dispose d'un autre véhicule. À noter également : les organisations se montrent moins volontaires que les particuliers en la matière. En 2022, elles n'ont représenté que 35,2 % des acheteurs de véhicules électriques. Globalement, 1 577 000 véhicules neufs ont été vendus en 2022 sur le territoire français, dont 13,1 % seulement dotés d'un moteur électrique.

Réactions1 réaction à cet article

bonjour,
l'analyse est un peu fausse car il n'y a pas de marché de l'occasion, on ne peut pas appeler la 106 ou la Zoé ou le bidule ressemblant à un jouet comme achats cohérents, il faudra attendre l'arrivée des Tesla, les fiat 500 payées le 1/3 du prix neuf, le marché chinois étant quasiment interdit

pemmore | 20 février 2024 à 23h16 Signaler un contenu inapproprié

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