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Actu-Environnement

Intrusion dans les centrales : les militants de Greenpeace devant les tribunaux en janvier

Risques  |    |  R. Boughriet

Le juge des Libertés du tribunal de grande instance de Troyes a confirmé mardi 6 décembre la mise sous contrôle judiciaire des neuf militants de Greenpeace qui se sont introduits à l'intérieur de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) lundi 5 décembre,  a précisé hier l'ONG dans un communiqué. Le contrôle judiciaire s'étend jusqu'au 20 janvier 2012, date de l'audience, Les six femmes et trois hommes, âgés de 22 à 60 ans, sont mis en examen pour violation de domicile et dégradation en réunion et ''risquent chacun jusqu'à trois ans de prison ferme et 7.500 euros d'amende'', d'après l'association.

''Les activistes de Greenpeace ont démontré la vulnérabilité des centrales françaises aux les intrusions humaines'', déclare Sophia Majnoni d'Intignano, chargée de campagne Nucléaire pour Greenpeace France. ''Nous avons franchi très facilement les différentes enceintes. J'ai été surprise, et même effrayée, de voir avec quelle facilité nous sommes entrés, de constater les failles qui existent dans les dispositifs de sécurité'', explique Florence, l'une des activistes de Greenpeace, âgée de 52 ans dans ce communiqué. ''Nous avons progressé tranquillement, en marchant, à l'intérieur de la centrale sans rencontrer personne ni déclencher aucune alarme sonore'', selon elle.

D'après l'AFP, les deux militants qui s'étaient de leur côté introduits lundi dans l'enceinte de la centrale de Cruas (Ardèche), pendant plus de 14 heures et qui étaient présentés au parquet à l'issue de leur garde à vue, ont également été remis en liberté sous contrôle judiciaire hier soir. Les deux hommes de 32 et 39 ans sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Privas le 24 janvier 2012. Pour Sophia Majnoni d'Intignano, “Ces mesures vexatoires montrent à quel point il est malvenu, en France, de contester le nucléaire et d'en montrer les failles de sécurité''.

Renforcement des barrières d'accès

De son côté, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a indiqué hier sur BFM-TV, qu'un programme d'investissement d'EDF sur cinq ans  était en cours sur le renforcement des barrières d'accès des centrales nucléaires et avait été entamé avant l'intrusion des militants. La ministre a estimé qu'il n'était pas normal qu'on entre dans une centrale nucléaire, tout en insistant sur le fait que les militants ne s'étaient pas introduits dans ''le poste de commande''.

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