Jeudi 21 octobre, le ministère de la Transition écologique et le ministère de l'Économie ont annoncé la sélection de 61 nouveaux projets lauréats du volet nucléaire du plan France Relance, pour une enveloppe globale de quelque 70 millions d'euros. Ces projets ont été retenus par le biais de deux appels d'offres.
Ces projets seront financés dans le cadre du plan France Relance, qui alloue une enveloppe de 470 millions d'euros à la filière nucléaire. Les objectifs poursuivis sont notamment la modernisation, le développement et la (re)localisation de l'industrie nucléaire en France, ainsi que le renforcement ou le maintien des compétences de la filière, notamment dans les métiers jugés critiques.
Le premier appel à projets, lancé en novembre 2020 et opéré par Bpifrance, cible la modernisation de l'outil industriel et l'innovation visant à lever les verrous technologiques. Quarante-trois nouveaux projets ont été retenus, dont 31 portés par des PME et huit par des ETI. Ils se partageront 58 millions d'euros (15,8 millions pour les PME et 5,2 millions pour les ETI).
Le second appel à projets concernait le maintien des compétences et la formation. Lancé en mai 2021, il a retenu 18 lauréats, soutenus pour 11,7 millions d'euros par l'État.
Compte tenu des résultats des précédents appels à projets, « ce sont désormais 95 projets de la filière nucléaire qui sont soutenus par France Relance à hauteur de 110,5 millions d'euros, pour un montant total d'investissements pour l'industrie de près de 366 millions d'euros », précise le gouvernement. D'autres lauréats devraient être annoncés en décembre 2021.
Un autre appel à projets, doté d'environ 70 millions d'euros et opéré par Bpifrance en lien avec l'Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra), a été publié en juillet 2021. Il s'intéresse à l'innovation en matière de gestion des matières et déchets radioactifs.
Enfin, l'État et EDF annoncent le lancement du fonds d'investissement commun Fonds France nucléaire, dont l'objectif est « d'investir dans les entreprises françaises possédant un savoir-faire important pour l'industrie nucléaire national ». Doté de 200 millions d'euros, il est financé à parts égales par les deux partenaires.