L'émission Pièces à conviction, diffusée sur France 3 mercredi 8 avril à 23h15, revient sur le scandale sanitaire lié à l'amiante. Son propos est alarmant : l'amiante serait présent partout. La roche fibreuse a en effet été utilisée dans de nombreux ouvrages de construction avant son interdiction en 1997. Comme l'indique le reportage, on la retrouve dans la colle des carrelages de cuisine, le mastic, mélangé au goudron des rues parisiennes, dans les toitures, etc. Quarante pourcents des rues de Paris seraient touchés tout comme trois millions de logements HLM.
Le reportage rappelle que le risque de cancer de la plèvre et de mésothélium concernerait 100.000 personnes parmi les ouvriers ayant travaillé dans les usines de fabrication, mais aussi les riverains ou encore les ouvriers du bâtiment, souvent mal informés et mal formés sur le risque amiante.
Les victimes de l'amiante à nouveau devant la justice (article paru le 23/05/2012) Les victimes et deux sénatrices EELV ont demandé à la ministre de la Santé une Loi sur l'Amiante et une remise gracieuse du remboursement des indemnisations réclamées à des malades par le FIVA, à la veille d'un nouveau procès en appel à Douai. Lire la news
L'Anses pointe les risques cancérogènes des travailleurs exposés au bitume (article paru le 11/09/2013) L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié mercredi 11 septembre ses recommandations visant à réduire les risques cancérogènes et respiratoires liés à l'exposition professionnelle aux produits bitumineux et leurs additifs. Lire la news
Amiante : l'InVS tire la sonnette d'alarme (article paru le 21/01/2015) Le problème du risque sanitaire lié à l'amiante reste entier. Les cas de cancers du poumon demeurent fréquents et le pic d'incidence du mésothéliome ne serait pas atteint, contrairement à ce qui avait été avancé. Lire la news
Protection contre l'amiante : une évolution des pratiques indispensable, selon le HCSP (article paru le 26/08/2014) Le HCSP propose comme seuil de déclenchement des travaux une valeur de 2 f/L à partir du 1er janvier 2020. Mais pour que cette valeur soit cohérente, une évolution des pratiques se révèle indispensable. Lire la newsArticle publié le 07 avril 2015