Dans une circulaire datée du 10 novembre, le ministère de la Transition énergétique rappelle les priorités relatives au plan de sobriété pour les services de l'État et précise les outils mis en place pour renforcer les économies d'énergie à court et moyen termes dans l'administration, via la rénovation, la maintenance ou l'installation d'énergies renouvelables. « Par son exemplarité, l'État doit inciter la société dans son ensemble à s'engager dans des actions individuelles et collectives », indique le ministère. Il demande aux administrations de déployer les vingt mesures du plan de sobriété énergétique présenté par l'État et détaille les outils mis en place aller plus loin.
Le réseau des coordinateurs énergie sera renforcé, à hauteur de 40 équivalents temps plein (ETP) : 26 emplois en régions, 10 au sein des ministères et 4 à l'échelle nationale (Direction de l'immobilier d'État, DIE). Par ailleurs, une task-force d'accompagnement des gestionnaires de site par des techniciens de l'exploitation-maintenance bâtimentaire sera créée.
L'appel à projets Résilience 2 sera lancé pour renforcer l'efficacité énergétique des bâtiments de l'État. Doté de 150 millions d'euros (M€), il ciblera les travaux à gains rapides pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments (outils de régulation et de pilotage, changement de chaudières, travaux d'isolation, éclairage à leds…). Un suivi régulier des consommations d'énergie des services sera mis en place.
La DIE pilotera un groupe ministériel dans l'objectif de « bâtir une trajectoire pluriannuelle de rénovation des bâtiments publics, incluant un chiffrage des investissements nécessaires et des propositions de modalités de financement ». En parallèle, un programme d'installation de panneaux photovoltaïques en autoconsommation sera lancé.
Sur la mobilité, de nouveaux partenariats seront expérimentés pour organiser le covoiturage des agents. Le forfait mobilité passera de 200 à 300 euros et l'indemnité télétravail sera relevée.