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Actu-Environnement

L'ONG Pollinis met en garde contre la dangerosité potentielle des pesticides génétiques

MAJ le 01/12/2023

Alors que l'Europe négocie la fin des pesticides chimiques, dangereux pour les pollinisateurs et les humains, une nouvelle famille émerge : les pesticides génétiques à ARNi. Une analyse de l'ONG Pollinis révèle l'étendue de leurs effets « hors cibles ».

Agroécologie  |    |  F. Gouty

Les victimes ne sont pas toujours les cibles. Cet axiome pourrait peut-être constituer le constat dressé par un nouveau rapport (1) publié, ce mardi 20 juin, par l'ONG Pollinis à l'encontre des nouveaux pesticides génétiques émergents. En 2020 et en 2021, la France a accueilli au moins trois expérimentations privées en plein champ de cette nouvelle génération de substances dites phytosanitaires : des pesticides à ARN interférents (ARNi). Ces produits sont censés s'attaquer à l'expression génétique de fonctions vitales de certains insectes ravageurs. Néanmoins, par effet de similarité, ils sont tout à fait susceptibles de faire de même pour d'autres insectes pollinisateurs, non-ravageurs et donc non-ciblés – voire d'autres espèces.

Une affaire de « silençage génétique »

Une molécule ARN, en particulier l'ARN dit « messager » (ARNm), résulte de la lecture d'un gène. Elle constitue, au niveau cellulaire, une sorte d'ordre à traduire en action, sous la forme d'une protéine. C'est par cette procédure d'expression génétique que des fonctions vitales sont réalisées à l'échelle d'un organisme entier. Une molécule de type ARNi vient s'arrimer à un ARNm ciblé, par reconnaissance d'une structure moléculaire spécifique, pour inhiber sa traduction en protéine. L'action qu'il est ainsi censé ordonner est empêchée.

Le but des pesticides qui ont recours à ce « silençage génétique » est la mort de l'organisme ravageur ciblé. Leurs ARNi vont inhiber l'expression d'un gène indispensable à sa survie. Un pesticide à ARNi peut, par exemple, bloquer la production d'une protéine nécessaire à la mue d'une chenille ravageuse en papillon, stade de développement seul à même de lui permettre de se reproduire. Pour cela, les fabricants tablent sur l'une de ces trois méthodes : la diffusion par pulvérisation d'un spray contenant de l'ARNi, sa sécrétion dans la sève, le pollen ou le nectar, par des plantes génétiquement modifiées (OGM) ou sa transmission, par infection de la plante ou directement du ravageur, par des micro-organismes eux aussi modifiés (bactéries, virus ou champignons).

Fort potentiel de dommages collatéraux

L'ennui, selon Pollinis, est que ce genre de bricolage génétique cible des molécules ARNm (et indirectement des gènes) certes bien spécifiques mais souvent essentielles au fonctionnement d'un organisme qui se retrouvent, de ce fait, chez plusieurs espèces de manière plus ou moins identique. C'est pour en avoir le cœur net que l'association a tâché d'analyser le génome de différents insectes pollinisateurs et de comparer leur contenu aux séquences ciblées par l'action de pesticides à ARNi. En s'appuyant sur des études scientifiques et des recommandations de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) validant cette méthode comparative, un degré d'homologie ou de similarité d'au moins 80 % a été jugé suffisant pour en déduire la production d'un effet « hors cible », identique chez une espèce non-ravageur à celui recherché chez un ravageur.

Résultat ? Sur 26 pesticides génétiques (encore au stade de développement ou en cours de commercialisation) étudiés, quatorze pourraient causer des effets mortels touchant jusqu'à 136 pollinisateurs non-ravageurs, sur le millier d'entre eux dont le génome a été comparé. « Il s'agit d'une infime partie de la richesse de tous les pollinisateurs vivants à travers le monde et reste donc peu représentative des dangers globaux que peuvent causer ces substances », souligne Vanessa Mermet, directrice des campagnes chez Pollinis. De surcroît concernant des espèces menacées dont nous n'avons souvent pas encore séquencés le génome. » Certains groupes sont davantage soumis à ces effets « hors cibles » que d'autres : les abeilles solitaires et les lépidoptères (connus sous la forme de papillons) pourraient être victimes de dix à onze de ces 26 produits.

Du reste, certaines séquences génétiques ciblées par ces pesticides à ARNi « se retrouvent aussi à des niveaux élevés de similarité (entre 60 à 70 %) chez d'autres types d'organismes, comme des poissons ou des nématodes aquatiques », indique Vanessa Mermet. Si cela montre l'ampleur potentielle de cette dangerosité collatérale, cela atteste surtout du manque criant de connaissances dont relèvent ces substances censées pourtant être « précises ». Et si dans le cas des plantes OGM à ARNi, il est établi qu'elles secrètent la substance durant toute leur durée de vie, rien n'est a priori connu de leur persistance dans l'eau ou dans le sol. « Cela montre à quel point personne n'est prêt, scientifiquement ou au niveau réglementaire, pour leur utilisation à une échelle grandeur nature. »

Absence de connaissances et de régulation

“ Cela montre à quel point personne n'est prêt, scientifiquement ou au niveau réglementaire, pour leur utilisation à une échelle grandeur nature ” Vanessa Mermet, Pollinis
Et pourtant, dès à présent, ces pesticides tracent déjà leur sillon en tant qu'alternative possible aux pesticides chimiques. Présenté en juin 2022 par la Commission européen, le nouveau règlement sur l'usage durable des pesticides (« SUR ») en Europe est actuellement en discussion au sein des différentes commissions du Parlement et au sein des Etats membres. Le texte, voué à réviser un règlement en vigueur depuis 2009, ambitionne d'inscrire une réduction de 50 % des pesticides chimiques d'ici à 2030. Les pesticides génétiques, qui ne sont pas toujours des OGM et pas tout à fait des substances chimiques, tombent dans un entre-deux qui leur octroie une position floue.

D'après Pollinis, plusieurs amendements du groupe Renew poussent par exemple pour les intégrer dans une définition étendue des produits de biocontrôle (initialement, d'origine exclusivement naturelle) ou des substances dites « à faible risque ». Un projet européen de recherche, financé depuis novembre 2022 par le programme Horizon Europe et baptisé « Innovation dans l'évaluation du risque causé par les pesticides à faible risque » (ou « RATION »), vise à élaborer une procédure d'évaluation installant sur un même pied d'égalité les pesticides à ARNi et des produits de biocontrôle classique. « Un choix qui ignore qu'à l'inverse des extraits de plantes ou des phéromones, les pesticides à ARNi ne sont pas le résultat de processus naturels mais bien d'une manipulation génétique forcée en laboratoire », regrette l'ONG. D'autant que le projet est mené aussi bien par des organismes de recherche, comme l'Institut national de recherche agronomique (Inrae), que par des fabricants, comme les groupes Syngenta ou Monsanto-Bayer.

Ces premières réflexions controversées aux niveaux politique et réglementaire cachent également une discrète percée sur le terrain. La société américaine Greenlight Biosciences, notamment, vise actuellement une autorisation de mise sur le marché outre-Atlantique avant la fin de l'année. Déjà inscrite dans les registres de transparence de l'Union européenne, elle mise également sur la vente de son produit Calantha, un spray contenant un ARNi appelé « ledprona », sur le Vieux Continent. Sa substance inhibe le processus d'élimination des déchets métaboliques au sein des cellules du doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata), entraînant rapidement sa mort. « Le produit a été conçu contre une cible idéale : un ravageur omniprésent à travers le monde qui, au fil des années, a développé d'importantes résistances aux pesticides chimiques, remarque Vanessa Mermet. Or, d'après notre analyse, il pourrait avoir des effets hors cibles sur au moins trois espèces d'abeilles solitaires (Stelis phaeoptera, Mimumesa dahlbomi, Coelioxys conoideus) ainsi que sur le bourdon des prés (Bombus pratorum). » Il a même fait l'objet de l'un des trois premiers tests revendiqués sur le territoire français entre 2020 et 2021 – lesquels ont été effectués au titre d'un régime dérogatoire d'expérimentation accordé par le ministère de l'Agriculture après une simple notification à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).

Face à une préoccupation grandissante et en l'absence d'évaluations scientifiques ou d'un contrôle réglementaire établi, l'ONG souhaite ainsi tirer la sonnette d'alarme. Dans un premier temps, elle appelle, d'une part, à « exclure explicitement » les pesticides à ARNi de la liste des produits de biocontrôle ou à faible risque du futur règlement européen et, d'autre part, à « suspendre immédiatement tous les essais en plein champ pratiqués en Europe ». Par ailleurs, elle demande, à l'avenir, « une évaluation des risques drastique et rigoureuse des pesticides à ARNi par une agence indépendante, et la stricte application du principe de précaution, pour confiner la recherche scientifique aux laboratoires et protéger l'environnement et les pollinisateurs » avant d'en précipiter l'extinction par mégarde.

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01/12/2023 - Pollinis a signalé à Actu-Environnement qu'au regard de l'émergence de nouvelles informations à ce sujet, leur rapport est en cours de mise à jour.

1. Télécharger le rapport de Pollinis
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-42009-rapport-pollinis-pesticides-genetiques.pdf

Réactions11 réactions à cet article

Avant c'était comment, peut-on se demander... Mon voisin me dit qu'autrefois les rendements étaient plus faibles. Parfois il y avait des maladies et des dégâts par insectes divers ou virus ou divers. Sans compter la pluie, etc...
Alors les chimistes ont trouvé des solutions... Je ne cite pas la radioactivité due aux essais nucléaires en plein air.
Alors maintenant, il faut lancer un grand projet de contrôle de ce qu'on fabrique, il faudra de l'argent pour cela, mais vu que c'est pour nous nourri, il sera bon de financer vraiment ce grand chantier, car c'est d'argent qu'il s'agit.
Pas difficile à comprendre !

28plouki | 20 juin 2023 à 09h22 Signaler un contenu inapproprié

Même si je suis écolo à fond, je ne comprend pas la résistance des autres contre ces nouvelles technologies, si promotrices? Par exemple, les OGM permettent de limiter l'utilisation des intrants, et aucune étude ne montre qu'ils sont néfastes pour l'Environnement.
Dans ce cas, il s'agit d'expérimentation en plein champ. Comment connaître les effets d'une solution sans essais?
Cette même technologie remarquable permet aujourd'hui en médecine de sauver des vies. Pourquoi ces mêmes ONG ne proteste pas contre cette utilisation directe sur les humains?!
On a l'impression d'être confronté à des Luddites sélectifs...

Erikk | 20 juin 2023 à 10h26 Signaler un contenu inapproprié

Au-delà de problèmes pour telle ou telle autre espèce, on s'enferme encore et toujours dans un modèle productiviste intensif, reposant sur des intrants onéreux, et l'absence totale de savoir faire paysan et d'écoute et de soin pour les équilibres écosystémiques.
Comme de la torture pour la biosphère, toujours plus raffinée. Où la seule question qui vaille est, est-ce que cela peut nous causer du tort (pollinisation etc.).

On reste avec des oeillères pas possibles. Fuite en avant égoïste et coloniale.

krakatoe | 20 juin 2023 à 15h18 Signaler un contenu inapproprié

Erikk : je vous invite à suivre les conférences de Christian VELOT (maître de conférence en génétique moléculaire), vous comprendrez bien mieux. La grande différence entre les OGM médicaux (pour produire de l'insuline humaine par exemple, par modification du génome de certaines bactéries) et les OGM agricoles, c'est que les premiers sont élevés en milieu fermé donc étanches et que le seconds le sont en plein air et à très grande échelle, donc disséminables à tous les vents : le premier n'occasionne aucune pollution génétique (sauf accident) et l'autre y contribue à l'échelle industrielle. D'ailleurs, saviez-vous que Monsanto a eu le culot d'intenter des procès à des agriculteurs parce que les OGM de cette société avaient infesté leurs cultures, à leur insu, et que Monsanto considérait qu'il s'agissait là d'une infraction à la législation américaine sur la protection des brevets industriels ?! Plus cynique que ça, tu meurs !
Il n'y a pas de protestation contre l'insuline OGM parce qu'elle remplace, en bien mieux toléré par les organismes des patients, l'insuline de porc que la médecine utilisait jusque dans les années 80. Il s'agit là d'un apport très positif de cette technologie et les ONG savent parfaitement faire le distinguo.

Pégase | 21 juin 2023 à 19h09 Signaler un contenu inapproprié

Je vais lire ça Pégase. Cependant, si on peut produire une plante qui a besoin de moins d'eau, de moins d'engrais et/ou de moins de pesticides, je suis d'avis qu'il ne faut pas immédiatement avoir une réaction contre. Il faut mener des expériences, etc. pour voir l'impact sur l'Environnement avec un contrôle neutre de l'Etat.
Bien sûr les cyniques vont dire, "Neutre n'existe pas! Agro-business, etc etc".
Mais saviez-vous que TOUT ce que nous consommons ne ressemblait pas à ça à l'origine ? Les pommes étaient toutes petites et quasi immangeables. Les amandes étaient du poison. Les vaches il y a 500 ans ne ressemblaient pas du tout aux vaches aujourd'hui. IDEM le maïs, blé, tout ce que vous voulez. TOUT a été sélectionné depuis des centaines d'années pour arriver aux espèces que nous avons aujourd'hui. Donc, je pose la question : "Pourquoi ne pas accélérer le processus ?"
Le loup est devenu le.....Yorkie ! LOL

Erikk | 22 juin 2023 à 09h28 Signaler un contenu inapproprié

Bien vu Erikk. Mon voisin agriculteur retraité, quand je lui demande comment c'était autrefois, sans la technique actuelle, me dit que les plantes d'autrefois n'existent plus les semences produisent plus mais sont plus fragiles et vont avec la chimie qui les protège. Pour les vaches un peu idem.
Et on parle des années 50 !
Donc la science à prendre pour les bons côtés, et contrôler, c'est long et coûteux.
Cela dit, il y a tant de soucis à régler que cela va devenir difficile ... de survivre.

28plouki | 22 juin 2023 à 09h51 Signaler un contenu inapproprié

@ Erikk : là, vous confondez sélection génétique (on ne retient que les caractéristiques phénotypiques qui intéressent exprimés grâce à des mutations naturelles) et manipulations génétiques (l'Homme intervient dans le génome de telle ou telle espèce en le modifiant supprimant, déplaçant tel ou tel gène ou en intégrant artificiellement des gènes d'une autre espèce). Dans le premier cas, on sélectionne des aptitudes qui correspondent le mieux à des besoins, dans l'autre, on force le code de l'espèce pour lui faire produire ce que l'on espère (et on joue aux apprentis sorciers ou au démiurge). C'est fondamentalement différent.

Pégase | 22 juin 2023 à 10h18 Signaler un contenu inapproprié

Je suis parfaitement conscient de la différence. Cependant, dans les 2 sens il s'agit d'une sélection opérée par l'humain.
Avant les OGM, on irradiait des semences pour voir l'effet que cela produisait. C'était totalement aléatoire. Pourtant, personne n'en parlait. Or, aujourd'hui, grâce à la science, on peut finement sélectionner les attributs exacts.
Je ne suis pas pour, mais je ne veux pas être contre non plus, juste par ignorance ou par réaction.
Si je tape dans Google: "Les méfaits des OGM", le moteur de recherche va me sortir 200 liens qui va dans ce sens.
Si je tape "Les bienfaits des OGM, il va me sortir des liens dans l'autre sens".
Je ne suis pas un expert, et je n'ai franchement pas le temps à perdre dans "la recherche de la vérité". Cependant, je suis persuadé que ce n'est ni noir, ni blanc.

Erikk | 22 juin 2023 à 14h28 Signaler un contenu inapproprié

Je ne suis pas expert non plus et c'est bien pour cela que je recherche des sources humaines compétentes.
Christian VELOT indique ainsi très clairement que les techniques d'obtention des OGM n'ont rien d'une fine sélection d'attributs exacts et que les "ciseaux moléculaires", qui feraient croire à de la chirurgie de précision (un peu comme l'armée US nous avait vendu des "frappes chirurgicales" : on sait depuis qu'il s'agissait une fois de plus d'une vaste foutaise !) ne sont guère que des outils chimiques et/ou des radiations provoquant violemment des mutations. Les chercheurs font ensuite le tri avec d'autres outils pour espérer en trouver une qui présente un intérêt. Mais le hasard joue à plein et il y a énormément de déchet.
Pour en revenir aux différences entre sélection et OGM, la première ne force pas les barrières naturelles du génome.
Donc, pour ma part, autant je vois le grand intérêt des OGM en milieu strictement confiné pour produire des substances médicamenteuses, autant je vois l'immense danger de la dissémination incontrôlée et invasive des OGM plein champ.
L'exemple de ce qui se passe au USA avec des cultures non OGM contaminées par des gènes brevetées, induisant des poursuites juridiques par Monsanto, devrait tout de même faire largement réfléchir sur les risques biologiques, juridiques et financiers de ces chimères.

Pégase | 26 juin 2023 à 11h03 Signaler un contenu inapproprié

science sans conscience n'est que ruine de l'âme...pourquoi vouloir utiliser des produits dangereux dont on ne connaît pas les conséquences ? et la lutte "biologique" ou autres méthodes naturelles non pas bien ? Les effets secondaires des injections à arn on en parle ???
Presque d'accord sur tout avec Pegase et j'ajouterai que le génome n'est il pas parfait (sauf exception) ? Pourquoi vouloir le modifier à tout prix ?
Laissons les insectes et pollinisateurs vivre avec nous ! Les mauvaises herbes ? Mais non, tout dépend de comment on les voit, traitent et ce qu'on en fait ou si on les laisse tranquilles !
Bonne journée

Aigle81122 | 28 juin 2023 à 17h00 Signaler un contenu inapproprié

Aigle doit vivre en appartement!
Depuis toujours l'homme a lutté contre les mauvaises herbes, car elles consomment nutriments, et surtout l'eau.
Donc, comme j'essaie TOUJOURS de démontrer en France :
RIEN N'EST NOIR OU BLANC !
Roundup = Néfaste
Cependant, il faut lutter contre les mauvaises herbes, sans viser zéro mauvaises herbes. Il faut CONTROLER.
J'ai un grand et magnifique jardin, et voilà ma stratégie.
Un peu de pesticides, un peu de contrôle bio, un peu de mauvaises herbes, etc. J'ai énormément d'insectes et d'oiseaux.
Je vous mets au défi de lutter contre les champignons avec des produits bio. La bouillie bordelaise n'est pas bio, malgré la pub qu'on en fait. Ce sont des métaux lourds qui contaminent le sol.

Erikk | 28 juin 2023 à 18h11 Signaler un contenu inapproprié

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