Ce rapport a été demandé par le ministre suite à l'incident survenu le 7 juillet sur le site nucléaire de Tricastin à l'usine de Socatri (Areva) à Bollène, où 74 kilos d'uranium se sont échappés vers deux cours d'eau.
Selon le rapport du HCTISN, l'état des nappes phréatiques ne présentent pas de dangers pour l'environnement et la santé. L'état radiologique des nappes phréatiques sous et autour des sites nucléaires ne pose pas de problème significatif de nature environnementale et sanitaires. Le Haut comité a toutefois formulé 18 recommandations pour améliorer l'information, la transparence et la concertation avec les parties prenantes, parmi lesquelles figurent notamment la création d'un portail internet ou un renforcement du rôle des commissions locales d'information.
Dans un communiqué, le Réseau Sortir du nucléaire a contesté vendredi le rapport lénifiant remis à M. Borloo, dont l'objet semble être de masquer les aspects essentiels du débat sur la dangerosité du nucléaire. La fédération a notamment critiqué la légitimité et le rôle du HCTISN, qui selon elle, semble avoir pour seule ambition de pouvoir constater et mesurer les contaminations causées par l'industrie nucléaire, et de mettre en œuvre une supposée ''transparence''.
Article publié le 12 novembre 2008