Dans un communiqué du mardi 24 août, le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) affirme ainsi être prêt ''à intégrer le principe d'une baisse dans le temps du dispositif de soutien à la production photovoltaïque, [mais souhaite] que cette évolution soit plus progressive et fasse l'objet d'une information du marché suffisamment à l'avance''.
Le Ser rappelle que ''la révision des tarifs intervenue au début de l'année 2010 s'est d'ores et déjà traduite par une baisse allant jusqu'à 30% du tarif d'achat sur certains segments du marché''. Il souhaite ''sortir au plus tôt de l'instabilité illustrée par la publication de deux arrêtés tarifaires à six mois de distance'' et appelle à ''la mise en place d'un mécanisme de régulation stable et pérenne''.
Enerplan ne se montre pas non plus hostile à une baisse des tarifs. Dans un communiqué du même jour, l'association professionnelle de l'énergie solaire regrette de n'avoir pas été entendue ''sur les principales contreparties demandées : simplification administrative et introduction d'un coefficient d'insolation pour pondérer les tarifs de l'intégré au bâti''.
Enerplan juge que l'effort du gouvernement pour éviter un emballement du marché photovoltaïque risque de privilégier le développement des centrales solaires au sol.