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Actu-Environnement

Utilisation durable des pesticides : la Commission européenne va retirer le règlement

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé, le 6 février, aux députés européens son intention de retirer sa proposition de règlement visant à rendre plus durable l'usage des pesticides (SUR).

Devenu « symbole de polarisation », ce règlement a été rejeté par le Parlement européen et ne progresse plus au Conseil, a souligné Ursula von der Leyen. Elle va donc proposer au collège des commissaires de retirer cette proposition de règlement et précise qu'une autre proposition « beaucoup plus mûrie » sera faite, à l'issue du dialogue stratégique sur l'avenir de l'agriculture. Lancé le 25 janvier dernier avec l'ensemble des parties prenantes, ce dialogue doit s'achever dans le courant de l'été et aboutir à des recommandations en septembre pour établir « les fondements de notre politique agricole commune ». « Les sujets demeurent », a indiqué la chef de l'exécutif, mais ils nécessitent « une autre approche ».

La proposition initiale de la Commission fixait des objectifs de réduction des pesticides de moitié d'ici à 2030, à décliner à l'échelle nationale, et visait à interdire leur utilisation dans des zones sensibles. Elle a été rejetée, fin novembre, par les eurodéputés. De leur côté, les États membres avaient demandé une étude d'impact des mesures envisagées. Malgré des données supplémentaires, plusieurs d'entre eux pointaient du doigt l'impact à long terme de ces mesures sur la compétitivité de l'agriculture européenne, et donc sur la sécurité alimentaire de l'Europe.

Réactions6 réactions à cet article

Pas bon tout ça, surtout si on le rajoute a tout ce qui se passe dans le monde!

ouragan | 07 février 2024 à 09h53 Signaler un contenu inapproprié

Q1bonjour,
Butant sur la nécessité de nourrir de nombreuses peuplades et l'impossibilité de produire sans molécules hyto sanitaires, il va nous falloir passer à la technologie et la robotique au lieu d'arroser envoyer des gouttes sur la plante voire la fleur uniquement.
Technologiquement c'est simple personnellement j'ai programmé des 1970 des lignes automatisées avec un pc minimaliste mais efficace, mon premier préhenseur en 2d en 1979, après la suite 3 axes 5 axes etc.
Ce métier a 50 ans et peut faire des choses identiques pas de raisons de se priver pour le bien de tous.

pemmore | 08 février 2024 à 00h22 Signaler un contenu inapproprié

Et donc, nous allons continuer de polluer nos nappes, et par extension l'eau potable.... Nous continuerons tous de boire des pesticides. Et on se demande pourquoi il y a une baisse de fertilité dans la population ?!
Bref, l'osmose inverse semble être la seule solution (énergivore), car les hommes politiques ont trop peur d'affronter les agriculteurs, qui sont fortement influencés par les lobbies de la pétrochimie !
Toute cette situation est fondée sur.....l'ARGENT !

Erikk | 08 février 2024 à 10h01 Signaler un contenu inapproprié

Toute cette situation est fondée sur.....l'ARGENT !
Bien sur mais il ne s'agit pas seulement d'affronter les agriculteurs;
Le WWF, filliale de l'UICN, une marque de protection de la nature reconnue mondialement est de mèche avec les plus gros pollueurs du globe.
Quelques sponsors du WWF : Coca-Cola, Shell, Monsanto, HSBC, Cargill, BP, Alcoa et Marine Harvest ...
UICN : Les solutions proposées par l’UICN dans un communiqué en 2014 pour protéger les pollinisateurs sauvages sont précisément celles préconisées par les industriels de l’agrochimie : « mise en place de bordures et de bandes-tampons autour des terres agricoles riches en fleurs » et « préservation des prairies ». A aucun moment, l’UICN n’évoque la restriction d’usage de certains produits phytosanitaires –
STEP (Status and Trends of European Pollinators), le coordinateur du projet STEP, Simon Potts (université de Reading), cité dans le communiqué de l’UICN, défend le travail de l’organisation. Il pointe le fait que « si les pesticides peuvent être potentiellement impliqués dans des déclins de populations, il n’y en a pas de preuves directes ». "« A court terme, une interdiction aurait des implications négatives énormes pour les moyens de subsistance des agriculteurs et pour la sécurité alimentaire. »
Pourtant il déclarait en 2013 : "Le poids des preuves données par les chercheurs indique clairement que nous avons besoin de supprimer les néonicotinoïdes."

ouragan | 08 février 2024 à 13h01 Signaler un contenu inapproprié

Attention, car "sponsor" ne veut pas dire "dans la poche de". Vous ne trouverez pas un seul chercheur qui ne reçoit pas d'argent de telle ou telle société.
C'est quand les sponsors ont une influence directe sur les conclusions d'un chercheur, où il y a un problème.
Est-ce que WWF devrait refuser l'argent de Coca Cola?! Je ne suis pas persuadé.

Erikk | 08 février 2024 à 14h21 Signaler un contenu inapproprié

"une autre proposition « beaucoup plus mûrie » sera faite" : plutôt "beaucoup plus pourrie" au vu de la lamentable séquence de retour 20 ans en arrière que nos "dirigeants" imposent veulement aux citoyens européens pour complaire à un lobby agro-industriel devenu surpuissant à force d'être gavé d'aides PAC et de petits arrangements fiscaux faits sur le dos du contribuable européen !
Ces forfaitures en cascades constituent autant de signes d'un ahurissant - mais parfaitement programmé - affaiblissement de la puissance publique face à la finance. La loi du plus fort l'emporte sans même plus s'en cacher et c'est désormais sans garde fous institutionnels.
Par pathétiques petits calculs électoraux, Mme Von Der Leyen et sa majorité laminent des décennies de construction démocratique de l'UE et cela constitue une faute impardonnable.

Pégase | 08 février 2024 à 21h24 Signaler un contenu inapproprié

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