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Actu-Environnement

[A revoir] En Méditerranée, la Côte bleue en cours de revégétalisation

À la suite d'importants travaux sur la ligne de TER Miramas-Marseille, qui traverse des zones naturelles sensibles, des interventions de revégétalisation devraient assurer la reconstitution d'une flore partiellement détruite. Reportage vidéo.

Les usagers de la ligne TER Miramas-Marseille sont des privilégiés : le paysage de la Côte bleue est somptueux. Toutefois, fin août 2020, le trafic s'est arrêté pendant huit mois. En effet, la ligne était devenue trop vétuste pour assurer la sécurité des passagers. Il fallait renouveler 22 km de voies, réaliser des travaux de confortement d'ouvrages d'art, comme le tunnel de Rio Tinto, et assurer la pose de barrières de protection contre les chutes de pierres sur les parois rocheuses. Des travaux importants, dont le coût s'élève à 35 millions d'euros. Aujourd'hui, les 1 500 voyageurs quotidiens vont à nouveau pouvoir emprunter cette ligne magnifique, traversant un massif calcaire typiquement méditerranéen, avec ses calanques, ses falaises, ses vallons et sa garrigue.

Faire plus vite que la nature

Ce site classé au titre des paysages se trouve aussi en zone Natura 2000. Les contraintes pour le chantier ont donc été strictes pour qu'au final le site ne soit pas défiguré et que les impacts environnementaux soient les plus faibles possibles. Dernière opération en cours, la revégétalisation de certaines zones, où la flore avait disparue.

Des écologues ont pu collecter des graines dans la garrigue durant plusieurs mois pour obtenir une palette végétale d'une vingtaine d'espèces, comme le pistachier lentisque ou le ciste blanc. Et « attention aux espèces invasives ou aux plantes non caractérisques du milieu », prévient Bertrand Blanchard, ingénieur écologue chez Éouvé. Une fois les graines collectées et préparées, elles sont mélangées à une pâte composée d'eau, d'un mulch de fibres végétales et de colloïdes. Ce mélange est ensuite projetté sur les zones pentues. En séchant, le mulch et les colloïdes restent collés au sol et permettent aux graines de se développer. Ainsi, en cas de pluie, elles ne sont pas emportées par le ruissellement. Voir le reportage vidéo.

Objectif, accélérer ce que la nature aurait probablement fait toute seule, mais en choisissant le panel végétal le plus large possible pour favoriser la biodiversité. La végétalisation permet aussi de lutter contre l'érosion du sol.

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