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Actu-Environnement

Les sites naturels de restauration, une opportunité de reconquête de la biodiversité ?

La loi Industrie verte, adoptée définitivement le 11 octobre par le Parlement, crée des sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation. Caroline Folliet, de CDC Biodiversité, nous éclaire sur cette réforme.

Entretien  |  Biodiversité  |    |  L. Radisson

Accélérer la réimplantation industrielle. C'est l'objectif poursuivi par le Gouvernement avec sa loi Industrie verte qui doit être définitivement adoptée par le Parlement, mercredi 11 octobre. Pour cela, l'exécutif entend faciliter les démarches administratives, dont celle de la compensation des impacts des projets industriels sur l'environnement lorsque ces impacts n'ont pu être ni évités ni réduits (séquence ERC).

Afin de faciliter la mise en œuvre des mesures de compensation, sont créés par la loi des sites naturels de compensation, de restauration et de renaturation (SNCRR). Ces sites doivent prendre le relais des sites naturels de compensation (SNC), créés par la loi de reconquête de la biodiversité de 2016 mais dont un seul a été agréé sur le plan national. L'idée de l'exécutif est de faire rejoindre sur les mêmes sites les démarches de compensation et les politiques volontaires de renaturation et de restauration afin d'établir des synergies.

Caroline Folliet, directrice de l'agence Sud-Est de CDC Biodiversité, gestionnaire du seul site naturel de compensation agréé à Cossure (Bouches-du-Rhône), apporte un éclairage sur les conséquences de cette évolution législative pour les porteurs de projets, pour les opérateurs de compensation et, surtout, pour la biodiversité elle-même.

Réactions1 réaction à cet article

En un mot on appelle ça le nouvel Eldorado de la nature.
L’efficacité réelle de ces banques pour la protection de la nature n’est toujours pas démontrée. En France, une seule expérimentation de « réserve d’actifs naturels » est menée depuis 2008 par une filiale de la Caisse des dépôts, la CDC-Biodiversité, dans la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône) dont parle l'article. Là, les aménageurs peuvent s’acquitter de leurs obligations de compensation écologique en se procurant auprès de la CDC-biodiversité des actifs naturels au prix de 47 000 euros l’hectare.
Plus les petits agriculteurs subiront la pression des environnementalistes peu regardants, plus le nombre d'hectares riches en biodiversité qu'ils ont su préserver sera une manne bon marché (+/- 500€ l'hectare à l'achat) pour les futures banques vertes ( 47 000€/ha en échange de la destruction d'un ha) qui se les partagerons avec les multinationales dont la finalité est aussi de faire de l'argent,

ouragan | 12 octobre 2023 à 21h42 Signaler un contenu inapproprié

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