Une nouvelle ferme potagère s'étend sur près de 1 000 m2 au cœur de Paris. Pas moins de 250 parcelles de 3 m2 pouvant accueillir 71 emplacements de plantation chacune, sont installées sur le toit d'un hôtel du 15e arrondissement.
Tour comme Topager ou Sous-les-Fraises, l'entreprise belge Peas&Love a installé 250 parcelles individuelles sur le toit d'un immeuble parisien. Chacune a trouvé preneur contre un abonnement mensuel de 38 euros. Une parcelle est composée de fruits, légumes et herbes de saison, cultivés sans pesticides, sur un modèle de production biologique. Les
fermiers urbains y trouvent notamment fraises, tomates ou radis, mais aussi des produits plus rares : tétragone cornue, pimprenelle, plante huître… Chaque abonné peut aussi accéder aux parcelles partagées (15 % de la ferme) qui proposent des produits de récoltes complémentaires.
Un ingénieur agronome entretient les parcelles pour le compte des abonnés, qui n'ont plus qu'à récolter environ 30 kg de végétaux par an. « On ne nourrira pas les Parisiens grâce à l'agriculture urbaine, reconnaît Jean-Patrick Scheepers, fondateur de Peas&Love. Mais nos potagers ont un rôle pédagogique et permettent de reconnecter le citoyen à l'agriculture ». Des cours de cuisine et divers ateliers viennent compléter l'expérience. D'autres fermes urbaines Peas&Love devraient voir le jour à Lille, Lyon et en région parisienne.
Peu importe l'hiver, à Paris, c'est toujours la saison des fraises ! (article paru le 08/02/2016) Cultiver des fruits de qualité toute l'année en centre ville, sans pesticide et sans lumière naturelle est désormais possible. Grâce à la culture hors sol, la start-up Agricool produit localement 7 tonnes de fraises distribuées en circuit court. Lire la news
La Ville de Paris adopte son plan biodiversité pour la période 2018-2024 (article paru le 21/03/2018) Le Conseil de Paris a adopté le 20 mars son deuxième plan Biodiversité qui couvre la période 2018-2024. Il prévoit de généraliser la prise en compte de la biodiversité dans l'aménagement du territoire et de mieux sensibiliser les parties prenantes. Lire la newsArticle publié le 16 mai 2018