Améliorer la propreté de la Seine pour les épreuves de natation des Jeux olympiques Paris 2024 : c'est l'objectif de l'appel à manifestation d'intérêt (1) lancé par la préfecture d'Île-de-France et l'unité départementale de la direction régionale et interdépartementale de l'environnement (Drieat) ainsi que leurs partenaires (2) . Il s'inscrit dans le plan d'action 2023 établi par le groupe de travail (3) sur la propreté de la Seine. Il concentre son action sur les déchets flottants sur le fleuve ou accumulés sur les berges. Ce sont majoritairement du bois et des végétaux, mais aussi des détritus liés à l'activité humaine : bouteilles, sacs plastique, etc.
Pour cela, l'AMI vise trois thématiques : tout d'abord, de manière préventive, encourager des solutions innovantes pour sensibiliser le public sur la propreté ou réduire la pollution à la source. Ensuite, développer des actions curatives pour nettoyer la voie d'eau avec deux sites à forts enjeux : la Seine dans la zone Paris-Centre ainsi que le bras principal entre Saint-Denis et L'Île-Saint-Denis (village olympique). Enfin, l'AMI souhaite encourager la valorisation des déchets, avec le tri ou le traitement des ordures récoltées. À noter : le traitement bactériologique est exclu de son périmètre.
L'enjeu de l'AMI est, à court terme, de renforcer les dispositifs existants pour maintenir la propreté et développer des solutions innovantes. À plus long terme, il prévoit de créer un cadre d'expérimentation à pérenniser avec les collectivités pour renforcer la protection de la Seine. « Il est attendu des porteurs de projet de proposer une solution qui sera à déployer sur la période de l'été 2024 uniquement, précise toutefois le règlement de l'AMI. Concernant les enjeux à moyen terme, il s'agira pour les porteurs de projet de démontrer la possibilité de mettre en œuvre la solution proposée dans d'autres contextes. »
Le comité de suivi accompagnera un maximum de trois lauréats pour la mise en œuvre opérationnelle des solutions retenues.