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Actu-Environnement

Des drones pour traiter les champs de maïs avec des trichogrammes

Les trichogrammes sont de minuscules guêpes destinées à lutter contre la pyrale du maïs. Une alternative aux pesticides d'autant plus efficace lorsqu'elle est effectuée par drone. Reportage vidéo près d'Agen (47).

Les trichogrammes sont de minuscules guêpes, à peine perceptibles à l'œil nu. Des milliers d'entre elles peuvent être contenues dans une capsule grosse comme une bille. Ces insectes commercialisés sont utilisés par des agriculteurs comme alternative aux produits chimiques de synthèse pour lutter contre la pyrale du maïs qui peut ravager une récolte.

Cliquer ci-dessus pour voir le reportage vidéo

Les trichogrammes pondent dans les œufs de la pyrale et s'en nourrissent. Jusqu'à ce jour, ils étaient généralement conditionnés sur des cartes qu'il fallait déposer manuellement dans les champs avec un protocole fastidieux, surtout lorsque les tiges de maïs arrivent à maturité.

Aujourd'hui, l'usage du drone devrait permettre de rendre cette lutte biologique plus attractive. Le drone permet de survoler les champs et de les traiter très rapidement et précisément grâce à un programme automatique doté d'un gps. Le drone lâche des trichogrammes conditionnés, cette fois, dans de petites capsules en papier mâché.

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Selon Alain Malgouyres, agriculteur dans le Sud-Ouest et qui a utilisé les drones cette année, le gain de temps rend la prestation compétitive, proche du prix d'un épandage de produits chimiques, et les résultats seraient concluants.

Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), les impacts sur l'environnement et la biodiversité seraient considérés comme faibles et négligeables pour la santé humaine, animale et végétale.

La production de maïs en France représente environ 9 % de la surface agricole utile. Le développement de cette alternative biologique pourrait donc avoir un rôle significatif pour réduire l'usage des pesticides.

Réactions5 réactions à cet article

Pourquoi pas, si cette technique permet de lutter sans chimie ni OGM contre la pyrale - mais en s'assurant bien à amont que les micro guêpes lâchées n'occasionneront pas de dégâts sur d'autres espèces proies non ciblées.
Cela ne doit pas occulter la nécessité de réduire drastiquement les surfaces emblavées en maïs (9 % de la SAU en France, sauf erreur de ma part) au regard des besoins en eau de cette plante incompatibles avec les tensions sur cette ressource en période estivale.

Pégase | 14 octobre 2019 à 12h07 Signaler un contenu inapproprié

Exact! Cultiver encore du maïs de nos jours en France , c'est ne pas avoir compris la problématique de l'eau.On cultive cette céréale pour nourrir les animaux d'élevage, or , avant de consommer du mais, les vaches mangent de l'herbe et les gallinacés toutes sortes de graines autres que le mais, revenons à un peu de bon sens!

gaïa94 | 16 octobre 2019 à 18h11 Signaler un contenu inapproprié

Comment ? Vous croyez l'ANSES quand elle dit que les trichogrammes ne sont pas dangereux ?
Pourquoi ne croyez-vous pas cette brave ANSES quand elle dit, avec la totalité de ses agences homologues dans le monde, que le glyphosate, correctement utilisé, ne présente pas de risque ?
C'est vrai, Monsanto n'élève pas des trichogrammes...
Et Monsanto a acheté tout le monde, sauf les copains de Pégase et Gaïa...
MDR

Albatros | 16 octobre 2019 à 19h18 Signaler un contenu inapproprié

Et pourquoi croyez-vous qu'un peu partout dans le monde, le glyphosate est de plus en plus banni ? Comme dirait mon oncle Anatole, "y'a comme un faisceau d'indices concordants !".
Un point sur lequel nous sommes d'accord : les Monsanto papers montrent qu'effet, cette firme a arrosé - et pas qu'avec du glyphosate ! - pas mal de monde pour garantir son business aussi longtemps que possible. Si vous doutez encore et toujours, je vous invite très courtoisement à lire (ou relire) cet article du Monde : https://www.lemonde.fr/planete/article/2017/10/04/monsanto-papers-desinformation-organisee-autour-du-glyphosate_5195771_3244.html. Bonne et instructive lecture !

Pégase | 19 octobre 2019 à 12h08 Signaler un contenu inapproprié

Message pour l'Anses
"Le problème, ce n'est pas que vous nous ayez menti, mais c'est que désormais il est difficile de vous croire"
Message pour les maïsiculteurs :
Indépendamment de solutions qui traitent les effets et non pas les causes, comment peut-on encore cultiver des plantes tropicales en pays - de moins en moins - tempéré?

petite bête | 23 décembre 2019 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

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