Les avancées dans le domaine de la circulation aérienne se poursuivent afin de réduire le bruit, notamment par la descente continue ou le relèvement de l'altitude d'arrivée des avions en région parisienne, souligne l'Autorité.
Mais l'ACNUSA regrette que le projet de décret sur l'aide à l'insonorisation à 95 % pour les opérations groupées, annoncé le 4 décembre 2007, n'ait été transmis au Conseil d'État qu'en janvier 2009.
L'Autorité demande que les riverains remplissant les conditions réglementaires pour bénéficier de l'aide à l'insonorisation, financée par la Taxe sur les nuisances sonores aéroportuaires (TNSA) n'aient pas à faire l'avance de la dépense. Et lorsque le logement est inclus dans une opération groupée, l'Autorité demande que le diagnostic et les travaux soient financés à 100 %. L'ACNUSA propose également que soient mises en oeuvre d'autres modalités d'action telles que le rachat d'habitations, le versement de compensation aux riverains ou leur relogement.
Par ailleurs, selon l'Autorité, le nombre de vols stagne la nuit et le matin. Et, de 22 heures à minuit, ils augmentent. L'aéroport Paris – Charles-de-Gaulle se distingue par la croissance des vols nocturnes des '' expressistes'' et par le nombre élevé d'opérateurs nocturnes, souligne l'ACNUSA qui déplore que la mission Dermagne sur la charte de développement durable de Roissy-CDG, n'ait abouti qu'à 35 propositions.
Article publié le 07 avril 2009