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Nanotechnologies : un risque émergent en plein essor

Risques  |    |  WK-hsqe.fr
Parmi les risques chimiques émergents auxquels sont exposés les travailleurs européens, les nanotechnologies sont les plus préoccupantes. Telle est la principale conclusion du rapport de l'Agence européenne de la sécurité et de la santé (EU-OSHA) récemment publié.

Rappelons que les nanotechnologies constituent un champ de recherche et de développement multidisciplinaire impliquant la fabrication de nouveaux matériaux et de nouveaux dispositifs aux propriétés chimiques exceptionnelles à partir d'outils ou de techniques permettant de structurer la matière au niveau de l'infiniment petit (les échelles caractéristiques des nanotechnologies vont de 1 à 100 nanomètres).

Les nanotechnologies sont utilisées, par exemple, dans les produits cosmétiques et informatiques et leur utilisation devraient se développer rapidement pour devenir un marché mondial de premier plan. Certains économistes considèrent d'ailleurs que les nanotechnologies pourraient être à l'origine d'une nouvelle révolution industrielle pour le XXIe siècle.

Selon la Commission européenne, le revenu mondial généré par les nanotechnologies peut être estimé à plus de 700 milliards d'euros pour 2008 et devrait atteindre 1 000 milliards d'euros par an vers 2010-2015. Cet essor pourrait engendrer l'emploi direct de plus de 2 millions de personnes.

Devant l'essor de l'exposition aux nanoparticules, les 49 experts européens de l'EU-OSHA estiment qu'il est urgent de mettre en place un dispositif de protection des salariés.

Une large étude sur les risques professionnels liés aux nouvelles technologies a ainsi été lancée en 2009 par l'agence européenne. Cette étude devrait couvrir une période de 10 ans.

Ce rapport s'inscrit dans le droit fil de l'avis rendu en juin 2008 par l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFSSET) sur les nanoparticules. L'agence y recommandait l'application du principe de précaution.

Autrement dit, aussi imperceptibles que soient les nanoparticules, les préventeurs publiques ou privés ne peuvent négliger le sujet car le danger, lui, saute aux yeux.

Aurélia Dejean de La Bâtie
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Réactions1 réaction à cet article

Et après !

Certes on va surveiller les travailleurs qui fabriquent les produits où sont incorporés des nanomatériaux. Mais qu'en est-il des nanoparticules libérées quand les objets, s'usent ou s'érodent ? Ex: pneumatiques

Carnot | 20 mai 2009 à 15h38 Signaler un contenu inapproprié

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