''Comment le gouvernement chinois pourrait-il faire face aux risques qu'implique une culture à grande échelle alors qu'il n'a pas été en mesure d'interdire les cultures illégales de riz transgénique ? La Chine doit suivre la voie de la raison et renoncer à ses ambitions au nom du principe de précaution'', commente Rachel Dujardin, chargée de la campagne OGM de Greenpeace en France.
Si le gouvernement chinois décidait de suivre la recommandation du Comité de biosécurité, la Chine deviendrait le premier pays à cultiver commercialement du riz génétiquement modifié. Selon l'ONG, une telle autorisation mettrait en péril l'alimentation de base de la Chine.
''La commercialisation du riz transgénique est une menace très sérieuse pour la sécurité alimentaire de ce pays car la plupart des brevets des semences transgéniques sont détenues par des multinationales étrangères'', explique Lorena Luo, en charge de la campagne Agriculture durable de Greenpeace en Chine.
De plus, selon Greenpeace, il y a déjà eu des cas de contamination du riz conventionnel par des essais de riz chinois et américain. ''En 2005, des tests sur des échantillons de produits élaborés à base de riz vendus dans les magasins d'alimentation asiatique, dont Tang Frères en France, avaient révélé la présence de riz illégal dans leur composition'', précise le communiqué de presse.
Article publié le 30 novembre 2009