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Actu-Environnement

Risque industriel : immersion dans un centre de formation à la gestion de crise

À Vernon, dans l'Eure, dans une ancienne raffinerie désaffectée, le Groupe d'études de sécurité des industries pétrolières (Gesip) forme chaque année plus de 3 000 professionnels à la sécurité des sites industriels. Reportage.

Reportage vidéo  |  Risques  |    |  R. Pernot
Actu-Environnement le Mensuel N°434
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°434
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Risques toxiques, lutte contre le feu, explosion, gestion de cellule de crise… La mission du Groupe d'études de sécurité des industries pétrolières (Gesip) est de contribuer à améliorer la sécurité industrielle en mettant à l'épreuve les nerfs de ses stagiaires en conditions réelles.

« On a une approche technique, on va répéter des exercices avec des simulations de feux de réservoir, des feux de rétention à l'échelle une, avec des flammes qui peuvent dépasser les 20 mètres de haut. L'autre aspect, c'est le côté émotionnel. Nous nous exerçons sur des flux thermiques réels, donc les stagiaires éprouvent de vraies sensations et du stress », présente David Audouin, directeur des centres de formation et des essais du Gesip.

Le plateau technique de Vernon, partagé avec le Centre national de prévention et de protection (CNPP), compte plus de 230 hectares d'installations pétrolières transformées en terrain de manœuvres pédagogiques. Un autre centre de formation est situé en Isère, à Roussillon, à proximité de Lyon. En tout, ce sont plus de 6 000 stagiaires qui sont formés tous les ans, de l'opérateur de terrain au directeur de site ou encore des sapeurs-pompiers.

Les modules de formation sont constamment actualisés, notamment pour s'adapter à la transition énergétique. « De nouvelles formations sont développées afin d'intégrer la lutte contre les feux de batterie, les systèmes de stockage d'énergie ou encore des feux sur des véhicules fonctionnant au gaz naturel ou à l'hydrogène », précise Céline Leroy, déléguée générale du Gesip.

L'association France Hydrogène, qui réunit plus de 400 acteurs, a d'ailleurs rejoint le Gesip en 2022. L'objectif : chaperonner la jeune filière dans la maîtrise des risques avec des formations adaptées aux particularités de ce combustible. Créée dans les années 1950, l'association regroupe une soixantaine d'adhérents industriels de tous secteurs, dont Lubrizol. Le Gesip a notamment participé à l'élaboration de nouvelles règles de sécurité après l'incendie de Rouen, en 2019. Un travail de réflexion et un partage d'expériences nécessaires : en 2021, 250 incidents et accidents dans des établissements Seveso ont été recensés.

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