Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

L'incinération reste dans le collimateur des écologistes

La journée mondiale d'opposition à l'incinération a été l'occasion pour 75 organisations de relayer à travers 28 pays dont la France, les méfaits environnementaux des incinérateurs.

Déchets  |    |  C. Seghier
   
L'incinération reste dans le collimateur des écologistes
   
Le 6 septembre 2006 a eu lieu la journée mondiale d'opposition à l'incinération relayée par 75 organisations à travers 28 pays. En France, le CNIID, soutenu par le WWF, Greenpeace, le MDRGF, Agir Pour l'Environnement et Ecoforum, a organisé une manifestation devant le ministère de l'écologie à Paris afin de presser le gouvernement de se tourner vers des alternatives à l'incinération. À peine 20 % des déchets ménagers sont recyclés, tandis que 80 % finissent toujours en incinération ou en décharge, selon le CNIDD. Au lieu de promouvoir la réduction des déchets à la source et le recyclage, le gouvernement français soutient la construction de nouvelles usines d'incinération, regrette-t-il.
La France possède le plus grand parc d'incinérateurs européen avec 130 usines en fonctionnement et 16 projets en cours tandis que la Suisse dispose de 28 usines et l'Allemagne de 72. Du côté des alternatives, alors que l'Allemagne possède 53 usines de méthanisation sur son territoire et la Suisse 12, la France n'en possède que deux. L'Etat français doit cesser de soutenir le lobby de l'incinération au détriment de la santé de ses citoyens, déclare Florence Couraud, Directrice du CNIID, dans un communiqué. Selon les associations environnementales qui ont participé à l'opération, les usines d'incinération sont imposées aux citoyens sans aucune concertation et sans la moindre considération pour les propositions alternatives faites par les associations locales. Fos sur Mer en n'est un exemple concret : avec un non ferme à 94,8%, le projet d'incinérateur à Fos-sur-Mer se poursuit. L'incinérateur de Fos est en effet devenu bien malgré nous emblématique de ce que peut être l'orchestration infernale de pouvoirs et de lobbies convergents, au mépris de la loi, de la démocratie, et du devoir de précaution, déplore Bernard Granié, président communauté de commune Ouest-Provence.

Il est vrai que d'autres gouvernements sont plus à l'écoute des citoyens et des alternatives qu'ils proposent. L'incinération a été interdite aux Philippines par la Loi sur la pureté de l'air de 1999. Plusieurs états américains ont mis en place des stratégies Zéro déchet, comme le Massachusetts, la Californie ou encore Seattle. Récemment, l'Argentine a également adopté des objectifs ambitieux de réduction et de recyclage. Ainsi, une loi votée en novembre 2005 a fixé un objectif zéro déchet en 2020 pour la ville de Buenos Aires. Des objectifs à mi-parcours ont été fixés : réduction de l'enfouissement de 50 % d'ici 2012, de 75 % en 2017 et interdiction de l'incinération, avec ou sans récupération d'énergie. D'autres pays, comme la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou certaines collectivités anglaises et canadiennes se sont également fixés d'ambitieux objectifs de recyclage et de prévention. Ainsi, en 6 ans, Canberra (Australie) a réduit ses 440 000 tonnes de déchets annuels de 40 %, le recyclage a augmenté de 80 %, 51 % des déchets ont été détournés des décharges ou des incinérateurs et plus de 200 emplois directs ont été créés. La Suisse atteint aujourd'hui un taux de recyclage de 48 % de ses déchets ménagers, tandis que la France stagne toujours à 12 %. Il serait donc temps que nos politiques prennent des mesures pour favoriser le recyclage et le compostage au lieu de l'incinération, souligne le CNIDD.

Corinne Lepage et Dominique Voynet ont également apporté leur soutien à cette action considérant que les risques générés par les incinérateurs d'ordures ménagères sont importants pour la santé des populations riveraines. Pour Eric Delhaye, porte-parole de CAP 21, la réduction des substances chimiques persistantes comme les dioxines et les PCB de type dioxine dans la chaîne alimentaire est un élément primordial pour garantir la santé et la sécurité des consommateurs français.Les dioxines et les PCB, produits toxiques formés lors de combustions incomplètes ont en effet des propriétés toxiques qui peuvent entraîner des problèmes de santé comme certaines formes de cancers, des troubles immunitaires et du système nerveux, des lésions du foie et la stérilité. Si l'incinération qui consiste à brûler les déchets à haute température (entre 850 et 1 000°C), réduit le volume des déchets, elle ne détruit en effet pas totalement leurs polluants. Au contraire, elle les concentre dans les gaz de combustion (fumées) et, dans une moindre mesure, dans les résidus incombustibles de fond de four appelés mâchefers.
Rappelons que le traitement des fumées avant leur sortie dans l'atmosphère permet tout de même de récupérer en grande partie des poussières, des métaux lourds, des composés organiques et des gaz acides qu'elles contiennent. Ces éléments vont former ce qu'il est convenu d'appeler les résidus de fumées d'incinération des ordures ménagères (REFIOM), hautement toxiques et stockés en CSDU de classe I. Ainsi, même si le traitement des déchets par incinération confine en décharge une majeure partie des polluants, la partie restante est disséminée dans l'environnement avec des émissions dans l'atmosphère et les mâchefers lorsqu'ils sont valorisés.
Au chapitre des conséquences, une étude datant de 2003 concluait à l'existence d'un risque augmenté de développer un lymphome malin non hodgkinien pour les personnes résidant à proximité de l'incinérateur d'ordures ménagères de Besançon. L'équipe du Professeur Jean-François Viel affirme avoir mis en évidence un risque 2,3 fois plus élevé de développer la maladie chez les individus résidant dans la zone la plus exposée aux retombées. Selon une étude** réalisée par l'Observatoire régional de santé (ORS) et le Département environnement urbain et rural (DEUR) de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Île-de-France, dans le cadre de leur programme d'études en santé environnement, l'incinération des ordures ménagères reste la première source d'émissions de dioxines en Ile-de-France, émission heureusement en nette régression depuis le milieu des années 1990. En 2000, le total des dioxines qui entre dans la catégorie des Polluants organiques persistants (POPs) émises par les UIOM franciliennes s'élevait à 25 grammes, soit 24,6 % des émissions totales, toutes sources confondues. Toutefois, une diminution de l'ordre de 90% de la quantité de dioxines issus des 19 incinérateurs franciliens était attendue en 2006, suite à l'entrée en vigueur en décembre dernier de l'arrêté ministériel de septembre 2002 fixant un seuil d'émissions (0,1 ng/m3) à ne pas dépasser. L'application de ce seuil réduira, en Ile-de-France, le flux annuel de dioxines issu de l'incinération à 2 à 3 grammes, estime l'étude réalisée par l'ORS.

Nelly OLIN, Ministre de l'Écologie et du Développement durable, n'a pas tardé à réagir. C'est sous son impulsion que tous les incinérateurs sont aux normes depuis le 28 décembre 2005, rappelle-t-elle. En mai 2002, 36 incinérateurs ne respectaient pas encore ces normes malgré les problèmes rencontrés à Halluin en 1997 et à Gilly-sur-Isère en 2001. C'est uniquement autour d'installations non conformes que des impacts sur l'environnement ont pu être constatés. Soulignant que la mise aux normes a permis de réduire par 20 le taux de dioxine dans l'air par rapport à 2002, elle rappelle que de très nombreux travaux ont par ailleurs été engagés pour évaluer l'impact des usines d'incinération sur la santé : l'AFSSA et l'INVS finalisent une étude approfondie sur le sujet. Nelly OLIN souligne enfin que la politique des déchets présentée le 21 septembre dernier fixe des objectifs en terme de réduction des déchets destinés à être mis en décharge ou incinérés : passer de 290 kg en 2005 à 250 kg en 2010, puis 200 kg en 2015. La ministre a également tenu a rappelé qu'un plan de promotion du compostage domestique devrait être présenté le 16 octobre prochain dans ce cadre.

Pour ou contre l'incinération, l'accroissement de la production des déchets reste problématique en France. Aux côtés de l'incinération et de la mise en décharge, une nouvelle stratégie de traitement des déchets semble bel et bien devoir se développer en France : recyclage, compostage, méthanisation ou traitement biomécanique. La filière du traitement biomécanique a pur objectif d'augmenter les taux de valorisation des ordures ménagères et de diminuer les volumes à éliminer par incinération ou enfouissement et les impacts environnementaux qui en découlent. L'Espagne, l'Italie, l'Autriche et l'Allemagne font partie des pays les plus avancés dans ce domaine.


*Leurs travaux sont d'ailleurs publiés dans le numéro de juillet 2003 de la revue américaine “Epidemiology : Floret N, Mauny F, Challier B, Arveux P, Cahn JY, Viel JF. Dioxin emissions from a solid waste incinerator and risk of non-Hodgkin lymphoma. Epidemiology 2003; 14 (4): 392-8.)

**Incinération et santé en Île-de-France : Etat des connaissances

Réactions25 réactions à cet article

le dechet c'est le résidu de notre surconsommatio.

le zéro déchets c'est donc éviter ce gaspillage
cette solution est profondément écologique car elle soustend le respect et le maintien de notre environnement
apparement elle a quelques difficultés à rentrer dans la tête de certains vieux militants (ils militent pour ou contre quoi?..)

philippe Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Pédagogie et pas démagogie

Salut à tous! Votre reflexion à chacun est très intéressante. Par pitié, ne parlez plus d'incinération. Trop de médias n'ont pas suivi les progrès accomplis depuis 40 ans. Parlons plutôt de traiements thermiques sous te terme de thermolyse ou de pyrolyse.
Au fond, qui se serait soucié du trou d'ozone s'il n'y avait eu des satellites polluants l'éther? Qui se serait soucié de la production de dioxines et furanes s'il n'y avait eu des instruments pour les renifler, ayant produit pour leur conception quelle pollution? Il faudrait nous mettre au fondement un compteur pour tout le CH4 que nous produisons et le taxer en conséquence. En réalité, le traitement de nos déchets mériterait une remise à plat de toute la législation qui l'entoure et la suppression des subventions et autres organismes distributeurs de fonds collectifs en donnan la vérité des prix ( et des marges bénéficiaires de certaines entreprises monopolistiques sur ce marché par suite de la couardise des éminences locales). Courage donc. Salut et Fraternité, écrivait Saint-Just!

jannouré Signaler un contenu inapproprié
démagogie de qui?

je suis medecin et je fustigue comme vous contre les fumeurs et les risques qu'ils prennent et font prendre à leurs proches
mais de la même façon, je me suis opposé à la mise en place d'un incinérateur dans notre région
les élus décideurs parlaient comme vous de Barbecue et de nouvelles normes.
avez-vous réalisé:
- qu'un incinérateur de 40.000tonnes/an, comme on voulait nous imposer aurait produit plus de 200 Millions de mêtres-cube de fumées/an ! (sacrées grillades!)
-que les normes auraient autorisé pour ce même incinérateur de rejetter de la dioxine en quantité supérieure à la DJA (dose journalière admissible OMS) de 3 Millions d'enfants de 20 kgs

l'article de mon confrère de Besançon a bien mis en évidence une relation entre exposition et pathologies; son équipe vient d'ailleurs de l'étayer par le relevé de la Dioxine au sol, qui retrouve la même repartion

vouloir ignorer ces éléments, c'est de l'obscurantisme
comme le font actuellement les pouvoirs politiques et/ou financiers

par ailleurs, je suis totalement d'accord avec vous quand vous parlez d'AMM pour tous les produits mis sur le marché: en effet
"si un produit en fin de vie ne peut être réutilisé, recyclé ou composté, il ne devrait pas être mis sur le marché"
dixit Paul Connet, chimiste.

c'est notre société de surconsommation et de gaspillage qui nous pousse à créer tant de déchets
personnellement je tâche d'y faire frein en ne sortant ma poubelle de 4/an (pour une famille de 6! voyez qu'avec un peu d'attention, on peut y arriver

bon courage à tous et merci pour notre planète

philippe Signaler un contenu inapproprié
Re:le dechet c'est le résidu de notre surconsomma.

Le déchet c'est le résidu de notre consommation tout court!
J'ai posté un commentaire juste pour mettre le doigt sur l'expression "zéro déchet" qui est un objectif typiquement démagogique puisque "zéro déchet"="zéro consommation" dans la mesure où on ne recycle pas à l'infini (et dans la mesure où aujourd'hui il ne me semble pas que l'on soit en mesure de valoriser tout ce qui n'est pas recyclable sans déchets d'un niveau supérieur)
Il est évident que la 1ère chose à faire est de réduire le débit à la source avant de penser à s'en débarasser, c'est d'une grande logique, tout autant que le "zéro déchet", si on est un peu rigoureux, est anti-pédagogique. (à moins de se contenter de chasse à la lance et de cueillette, auquel cas nos déchets déposés dans les fossés n'en seront (casi)plus, car éco-compatibles.
L'objectif "zero déchet" est vertueux, mais il faut être au courant qu'il ne sera jamais atteinds...
Cordialement

PS1: on ne me rentre pas des idées dans la tête, je les fais rentrer.
PS2: je ne suis pas vieux et pas (pas encore?) militant.
PS3: je vais consulter le site.

Romain Signaler un contenu inapproprié
"zéro déchet"

J'aimerais bien voir ca!

Romain | 14 septembre 2006 à 03h22 Signaler un contenu inapproprié
Re:

Développe Romain, développe!
Mobar

Mobar | 14 septembre 2006 à 07h17 Signaler un contenu inapproprié
Pédagogie et pas démagogie

Il y a à boire et à manger, mais pas forcément à vomir, dans cet article qui reflète fidèlement – donc la rédactrice n’est pas en cause - des propos plus ou moins démago

Besançon, entre autres, n’est pas un bon exemple généralisable, surtout que les exigences ont changé depuis. Une CLIS de bien meilleure qualité (moyen théorique de surveillance que n’a pas cherché à améliorer Mme Lepage) réduirait déjà les risques qui ne sont pas nuls, mais viennent s’ajouter à toutes les autres pollutions dont certaines ne sont pas du tout « rejetées » par les mêmes riverains opposants. Témoin Métaleurope que les salariés auraient préférés garder en fonctionnement quoiqu’ils n’ignoraient pas que leur usine nuisait à leur santé et à celle de leurs familles et autres voisins. Beaucoup d’opposants, même quand il ne manifestent pas la cigarettes au bec, avant de se faire un très « dioxinant » barbecue, ne s’opposent sélectivement qu’aux pollutions qui ne leur conviennent pas.

Mais c’est en en amont qu’il faut s’attaquer à la composition potentiellement polluante de certains produits de consommation plus ou moins utiles avec une obligatoire autorisation de mise sur le marché (AMM, comme pour les médicaments) avec des étoiles indiquant le niveau d’éco-défendabilité du contenu et du contenant. Mais ça, ça demanderait du courage politique

S’il y a effectivement des dioxines (dont une fraction seulement , mais c'est déjà trop, est dangereuse) qui se forment dans le four, c’est « atomiquement » très peu possible si on se donne les moyens, par une bonne communication entre autres, de ne laisser entrer dans le four que le moins possible de produits chlorés.

Il est des cas, moindre que le nombre actuel d’unités de traitement thermique évidemment, où le dit traitement thermique bien contrôlé, même des déchets ménagers, est la solution la plus éco-défendable et peut-être la moins nocive, tout bien considéré, si on s’en donne les moyens à un coût raisonnable et si une version améliorée de la CLIS est mise en œuvre.

Quoiqu’il en soit, il est clair que lorsque des opposants au traitement thermique préconisent la solution (mal nommée) « centre de stockage », ils ne disent jamais sur quelle commune ils proposent de le réaliser ; car cette solution-là aussi les riverains d'un projet n’en veulent pas. Or on ne peut pas tout composter la fraction non recyclée (pas intégralement non recyclable), on ne peut pas tout bio-mécaniser, ni méthaniser. Et le zéro déchets, c’est du pipeau pour salariés permanents d’associations démago qui doivent bien dramatiser ou euphémiser les réalités pour garder leur emploi.. Ils feraient mieux de faire de la pédagogie nuancée qui ferait vraiment avancer le débat.

Car le vieux militant que je suis en a connu et en connaît encore de ces dramaturges.. Il ne défend pas du tout « l’incinération », mais la présentation honnête et non démagogique du vrai problème .

Et ce n’est pas la très mauvaise coûteuse campagne du plus pur jus « énarchal »qu’on nous a concocté pour la semaine du 9 au 15 octobre qui y changera grand chose.

Constructif | 14 septembre 2006 à 10h52 Signaler un contenu inapproprié
Re:Pédagogie et pas démagogie

vous vous dites militant, mais vous critiquez beaucoup plus que vous ne donnez des solutions.
par vos propos, vous donnez la part belle aux pro incinerateur qui construisent leur politique sur le flou et le mensonge.
non, le zéro dechets n'existe pas c'est vrai, mais il faut dire et crier s'il le faut, qu'il existe aujourd'hui des techniques qui permettent de traiter les déchets sans incinéretion.
il faut parler concrétement et dire que la France est la mauvaise èléve de l'Europe, et que le gouvernement français continue cette politique du pire afin de faire profiter de gros groupes industriels amis.
si vous suivez les évenements anti incinération, Fos sur Mer doit vous dire quelque chose.
la population a voté à 98% contre, les élus municipaux et communautaires à l'unanimité ont pris des arrétés, dans les B du Rhone toutes tendances confondues, les communautés ont accepté le plan de traitement du CG sans incinération.
une seule est pour l'incineration ( la communauté Urbaine de Marseille) et c'est celle là qui est déféndu par le préfet .
Alors! ou est la démocratie, ou est la charte de l'environnement.

k | 14 septembre 2006 à 14h31 Signaler un contenu inapproprié
Re:Pédagogie et pas démagogie

Monsieur,

je suis entièrement d'accord avec votre analyse globale du problème. En particulier le vieux militant que je suis a repéré depuis longtemps que les gens ne luttent que contre les pollutions qui ne les arrangent pas... et que la démagogie, voire la désinformation sévissent dans les milieux "écologistes". Toutefois je voudrais vous dire qu'il ne me paraît pas très sérieux de vouloir "ne laisser entrer dans le four que le moins possible de déchets chlorés". En effet, le chlore nécessaire à la formation de dioxines n'a pas besoin d'être présent en grandes quantités et sa formation dépend plus des conditions de combustion et de refroidissement que du taux de chlore présent. Or ce chlore on le trouve un peu partout, dans les déchets alimentaires, dans le bois, dans le papier-carton et bien entendu dans certains plastiques comme le PVC et les ignifugés. Donc, si on incinère, il faut dépolluer les fumées et en retirer la plus grande quantité de dioxines et furannes. Pour éviter la démagogie, il faut alors comparer le taux de dioxines rejetées après épuration avec les taux rejetés par les autres activités humaines, dont les feux de cheminées domestiques. Si le suivi des rejets des incinérateurs est bien fait(mais deux contrôles par an est-ce suffisant?) les taux de dioxines rejetés par les incinérateurs devraient passer au second rang après les combustions des ménages.

Claude Duval | 14 septembre 2006 à 14h42 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Pédagogie et pas démagogie

Vous : vous vous dites militant,
Comm.entaire : Je ne me dis pas, je suis un vieux militant qui, peut-être connaît mieux el sujet que vous et depuis plsu longtemps. Et j'ai des états de services rares qui font que je ne suis pas de ces gens que le premier journaliste venu qualifient d'écolos, alors que ce
sont surtout des éGolos pas toujours rigolos passablement égocentrique et envoyant leurt merdee chez les autres.

V : Mais vous critiquez beaucoup plus que vous ne donnez des solutions.
Comm. : Critiquer signifie dire le positif comme le négatif. Il n'y a pas de solution unique miracle valable aprtout ; il faut s'adapter au cas par cas ; l'intelligence c'est l'adaptation.

V : par vos propos, vous donnez la part belle aux pro incinerateur qui construisent leur politique sur le flou et le mensonge.
Comm. :, alors qu'il y a longtemps que je dénonce leurs mensonges, ce n'est pas une raiso pour notre camp d'en faire au tant et de perdre sa/notre crédibilité

V : non, le zéro dechets n'existe pas c'est vrai,
Comm. : Alors pourquoi en faire mensongèrement une bannière et même le thème d'un colloque organisé apr des gens en mal de recyclage professionnel
qui fit un bide et beaucoup sourire ?

V : mais il faut dire et crier s'il le faut, qu'il existe aujourd'hui des techniques qui permettent de traiter les déchets sans incinéretion.
Comm. : Vous me critiquez beaucoup plus que vous ne donnez des solutions au cas par quand )))))

V :il faut parler concrétement et dire que la France est la mauvaise èléve de l'Europe,
Comm. : En Allemange et aux Pays-Bas les éléments compétents du milieu écolo sont plus nuancés sur le traitement thermique. Expliquez moi çà !!!

V :et que le gouvernement français continue cette politique du pire afin de faire profiter de gros groupes industriels amis.
Comm. : Qu'ont fait les Verts qui n'ont même pas de véritable commission Déchets (et je sais ce dont je parle) quand ils étaient « au pouvoir ».

V : si vous suivez les évenements anti incinération, Fos sur Mer doit vous dire quelque chose.
Comm. : Oui, vous ne croyez pas si bien dire )) Et depuis 1995 encore !!!!

V :la population a voté à 98% contre, Comm. : Ca prouve quoi ? C'est un résultat très facile à obtenir "L'erreur
ne devient pas une bonne chose parce qu'elle est approuvée par une
majorité parlementaire ou autre". (Mohanda GANDHI) Mais si vous préférez on
peut le dire ainsi
""Ce n'est pas parce qu'ils sont plus nombreux à avoir tort, qu'ils ont
forcément raison.". Coluche. « La démocratie est une putain que chacun baise
comme ça l'arrange »

V : les élus municipaux et communautaires à l'unanimité ont pris des arrétés, dans les B du Rhone toutes tendances confondues, les communautés
ont accepté le plan de traitement du CG sans incinération.
une seule est pour l'incineration ( la communauté Urbaine de Marseille) et c'est celle là qui est déféndu par le préfet
Comm. : Et si le maire de Marseille était de gauche ? Même le dossier du WWF sur les 4 UTT de la « Camargue » (au sens très large) était passablement classique et démago et son président (qui habite la Camargue) ne m'a jamais répondu méthodiquement à l'analyse que j'en avais faite.

V : Alors! ou est la démocratie,
Comm. : « La démocratie est une putain que chacun baise comme ça l'arrange »

V : ou est la charte de l'environnement.
Comm. : Je ne défends absolument pas le traitement thermique à tous prix et dans tous els contextes et je prèfère quand c'est davantage éco-défendable le dépôt sévèrement contrôlé, (décharge si vous préférez)
sur des bases très exigeantes (parce que je connais très bien el sujet) qui n'est pas non plus la panacée.

Mais je préfère avant tout faire partager mon sens du vrai bonheur et des vrais valeurs qui réduit sérieusement ma production personnel de résidus ménagers non recyclables.

Constructif | 14 septembre 2006 à 16h36 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Pédagogie et pas démagogie

je suis entièrement d'accord avec votre analyse globale du problème. En particulier le vieux militant que je suis a repéré depuis longtemps que les gens ne luttent que contre les pollutions qui ne les arrangent pas... et que la démagogie, voire la désinformation sévissent dans les milieux "écologistes".
M. : Salut vieux militant (que je ne connais pas) comme moi

Cl. : Toutefois je voudrais vous dire qu'il ne me paraît pas très sérieux de vouloir "ne laisser entrer dans le four que le moins possible de déchets chlorés".

M. : C’est un objectif dont il faut réalistement se rapprocher, mais on ne peut l’attendre. Toutefois c’est plus crédible que le démagogique « zéro déchet »

Cl. : En effet, le chlore nécessaire à la formation de dioxines n'a pas besoin d'être présent en grandes quantités
M. : Le nombre d’ « atomes crochus » est le même à l’entrée qu’à la sortie que je sache ; moins il y en a ….

Cl. : et sa formation dépend plus des conditions de combustion et de refroidissement que du taux de chlore présent.
M. : Totalement exact

Cl. : Or ce chlore on le trouve un peu partout, dans les déchets alimentaires, dans le bois, dans le papier-carton et bien entendu dans certains plastiques comme le PVC et les ignifugés.
M. : Totalement exact. Essayons donc d’en mettre le moins possible, à la fabrication et à l’état de déchet/

Cl. : Donc, si on incinère, il faut dépolluer les fumées et en retirer la plus grande quantité de dioxines et furannes.
M. : Totalement exact

Cl. : Pour éviter la démagogie, il faut alors comparer le taux de dioxines rejetées après épuration avec les taux rejetés par les autres activités humaines, dont les feux de cheminées domestiques.
M. : Excellente remarque

Cl. : Si le suivi des rejets des incinérateurs est bien fait(mais deux contrôles par an est-ce suffisant?)
M. : Non ; surtout pas quand on l’inspecteur prévient qu’il va venir. C’est pourquoi je me bats depuis des années pour qu’on améliore sérieusement l’arrêté CLIS. Seulement même le récipient dans lequel on recueille la fumée qu’on va analyser n’est pas « stérile » au départ. Il contient déjà de la dioxine.

Cl. : ’ les taux de dioxines rejetés par les incinérateurs devraient passer au second rang après les combustions des ménages. Et bien d’autres pollutions, donc au Nième rang ; surtout si, très artificiellement, on ramène la quantité de dioxines qui sort de la cheminée à la tête d’habitant bénéficiant du service !!!
M. : Je ne défends absolument pas le traitement thermique à tous prix et dans tous els contextes et je prèfère quand c’est davantage éco-défendable le dépôt sévèrement contrôlé, (décharge si vous préférez) sur des bases très exigeantes (parce que je connais très bien el sujet) qui n’est pas non plus la panacée.

Mais je préfère avant tout faire partager mon sens du vrai bonheur et des vrais valeurs qui réduit sérieusement ma production personnel de résidus ménagers non recyclables.

Tout mes voeux, Claude, si tu défends ce point de vue non démago et courageux face à des « écolos ». Tu vas, toit aussi, te faire mal voir. Mais ce combat, celui de l’honnêteté intellectuelle et du refus de la démagogie en vaut la chandelle

Constructif | 14 septembre 2006 à 16h52 Signaler un contenu inapproprié
de Besançon à Bénares ......

puisque les vieux écolos ont mis les pieds dans le plat en parlant de ce qui va devenir la première source de dioxine en europe : la combustion du bois énergie... autant dire la vérité sur son origine : la présence naturelle de chlore dans le bois (eh oui les molécules de sel marin voyagent avec le vent et se fixent sur les végétaux ;...eh oui le pvc s'origine en partie du sel et non ..de pétrole ..!!)...eh oui il est ds nos estomacs pour la digestion (bonjour les dioxines à Bénares -ou ds nos lieux de crémation,mais ici il exsiste des filtres !-!! ..mais personne n'ira les mesurer la bas dans des lieux si saints donc sans reproches )... en effet il y a bien assez de fanatiques chez nous..alors essayons de poser les problemes ds leur complexité sur la table ...

el greengo | 14 septembre 2006 à 20h43 Signaler un contenu inapproprié
Re:démagogie de qui?

Ph. : je suis medecin
Comm. : Vous admettrez que ça ne fait pas de vous un omniscient et qu’il y a de nombreux médecins qui se plantent tous les jours

Ph. : et je fustigue comme vous contre les fumeurs et les risques qu'ils prennent et font prendre à leurs proches mais de la même façon, je me suis opposé à la mise en place d'un incinérateur dans notre région les élus décideurs parlaient comme vous de Barbecue et de nouvelles normes. avez-vous réalisé:
Comm. : Oui et depuis un certain temps, ce qui me fait le devoir de dénoncer modestement la démagogie dans les deux camps

Ph. : - qu'un incinérateur de 40.000tonnes/an, comme on voulait nous imposer aurait produit plus de 200 Millions de mêtres-cube de fumées/an ! (sacrées grillades!)
Comm. : Ca c’est absolument faux et vous devriez faire preuve de plus d’esprit critique. Je vous laisse chercher pourquoi

Ph. : -que les normes auraient autorisé pour ce même incinérateur de rejeter de la dioxine en quantité supérieure à la DJA (dose journalière admissible OMS) de 3 Millions d'enfants de 20 kgs
Comm. : Voilà une unité de mesure dramatisante originale que je ne connaissais pas et que j’ajoute à la collection. Merci. Mais « avez-vous réalisé » le caractère hautement démagogique du propos ?

Ph. : l'article de mon confrère de Besançon a bien mis en évidence une relation entre exposition et pathologies; son équipe vient d'ailleurs de l'étayer par le relevé de la Dioxine au sol, qui retrouve la même repartion
Comm. : A Gien aussi dont l’UTT par lit fluidisé (que je connais très bien) a effectivement mal fonctionné on a accusé la dioxine, avant de réaliser que c’était les cendres de barbecue qu’on donnait au poules pour « solidifier » la coquille des œufs qui l’apportait

Ph. : vouloir ignorer ces éléments, c'est de l'obscurantisme
Comm. : Les grands mots qui ne seront jamais des vrais remèdes )))

Comme le font actuellement les pouvoirs politiques et/ou financiers
Comm. : C’est un peu plus complexe que cela, mais effectivement ces pouvoirs ne sont effectivement pas innocents, pas plus que les élus attrapant vite le SIDA (sentiment injustifié du devoir accompli) dès qu’ils ont organsié un petit effort de recyclage matière, voire fermentescibles

Ph. : par ailleurs, je suis totalement d'accord
Comm. : Ca c’est sympa, toubib )))

Ph. : avec vous quand vous parlez d'AMM pour tous les produits mis sur le marché: en effet
"si un produit en fin de vie ne peut être réutilisé, recyclé ou composté, il ne devrait pas être mis sur le marché" dixit Paul Connet, chimiste
Comm. : Je jure que j’ignorais que c’était aussi un proposition de ce monsieur que le CNIID a balladé dans toute la France comme un chien savant et qui effectivement m’a-t-on dit été un excellent orateur captivant (mais) en anglais. Mais çà fait un bail qu’une hirondelle ne fait pas le printemps Et il n’était pas nécessaire de faire venir un étranger, on trouve aussi en France, mais c’est moins attractif, des gens aux titres ronflants qui concluent des bêtises sur la base d’un grand savoir initial (qui dépasse largement le mien)

Vous auriez pu aussi citer le « dernier évangéliste du déchet » à la mode qui a eu le culot de nous écrire depuis son Sundgau natal, en exhibant un autre titre professionnel « impressionnant » ou au moins supposé impressionner, un bouquin qui contient une paradoxale quantité de pages totalement blanches, deux-tiers blanches ou demi-blanche, et, sur la partie écrite, pas mal de démagogie.

Ph. : c'est notre société de surconsommation et de gaspillage qui nous pousse à créer tant de déchets. Personnellement je tâche d'y faire frein en ne sortant ma poubelle de 4/an (pour une famille de 6! voyez qu'avec un peu d'attention, on peut y arriver
Comm. : Des mots ont dû sauter, mais vous devriez développer pour qu’on sache si vous vivez dans des conditions assez communes ou exceptionnelles

Je répète que je cherche à être constructif sur la base d'uen expérience rare et que je ne défends pas le traitement thermique à tous prix et dans tous les cas et que je préfère « le dépôt bien contrôlé (« décharge) » ; surtout que la permanence du gisement calorigène initialement (sur ?)estimé pendant la durée minimale d’exploitation d’une UTT peut difficilement être garantie. Et ça c’est un excellent argument que les « écolos » (J’en suis depuis longtemps, mais …) n’utilisent pas ; or il a peut-être relativement plus d’importance que la dioxine qui peut être émise en quantité très réduite si on s’en donne réalistement les moyens. Tellement réduite (voit commentaire précédent) qu’elle n’est pratiquement plus détectable

Constructif | 15 septembre 2006 à 07h13 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Pédagogie et pas démagogie

J. : Salut à tous! Votre réflexion à chacun est très intéressante. Par pitié, ne parlez plus d'incinération.
Comm. faillible : Vous avez raison car la problème à maîtriser est moins dans les cendres que dans les fumées et l’air

J. : Trop de médias n'ont pas suivi les progrès accomplis depuis 40 ans. Parlons plutôt de traitements thermiques sous te terme de thermolyse ou de pyrolyse.
Comm. faillible : Pourquoi n’ajoutez-vous pas la biolyse ? Ces procédés ne marchent pas. Et là encore, je connais le sujet. Et je puis, par exemple, vous affirmez sans le moindre risque d’être démenti honnêtement qu’Arthélyse à Arras ne marche pas

J. : Au fond, qui se serait soucié du trou d'ozone s'il n'y avait eu des satellites polluants l'éther? Qui se serait soucié de la production de dioxines et furanes s'il n'y avait eu des instruments pour les renifler, ayant produit pour leur conception quelle pollution? Il faudrait nous mettre au fondement un compteur pour tout le CH4 que nous produisons et le taxer en conséquence.
Comm. faillible : Et avec l’âge, ça s’aggrave souvent . Le pire, dans ce domaine, c’est le CH4 des bovidés. Mais je suis évidemment végétarien, puisque je suis écolo conséquent. Vous aussi je suppose ?

J. : En réalité, le traitement de nos déchets mériterait une remise à plat de toute la législation
Comm. faillible : Absolument vrai

J. : qui l'entoure et la suppression des subventions et autres organismes distributeurs de fonds collectifs en donnant la vérité des prix ( et des marges bénéficiaires de certaines entreprises monopolistiques sur ce marché par suite de la couardise des éminences locales).
Comm. faillible : Bien vu Mais c’est parfois les élus qui réclament des pots de vin pour leur campagne électorale au nom de la « tradition républicaine » (dixit la famille Dominati à propos des faux électeurs, mais pensez donc aux HLM de la ville de Paris !) ou des places pour leur fifille à ces entreprises monopolistiques.

Constructif | 15 septembre 2006 à 07h27 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:démagogie de qui?

on tombe dans un débat d'initiés avec des allusions à des personnages étrangers bizarroides dignes du grand guignol.....et si l'Etat faisait son boulot en enquêtant sur eux et sur la filière qui les utilise .;car au final.;tout le monde est perdant ...

doc éthik | 15 septembre 2006 à 12h34 Signaler un contenu inapproprié
ouais......

J'ai l'âme écolo... mais il est clair que beaucoup de personnes s'en qualifiant de même sont beaucoup trop extrêmistes...je ne suis pas non plus un partisan particulier de l'incinération... il est clair qu'il faut améliorer le recyclage, et autres moyens de traitement plus propres... (quoique les procédés industriels de recyclage ne sont pas forcément des moins polluants!)... mais pour recycler il faut trier.. .et ca c'est pas encore gagner!!
Parceque figurez-vous qu'il faut encore se battre pour que des citoyens français ne brûlent pas leur déchets dans leur jardin, ou un petit coin de leur entreprise!! et je crois qu'il y en a beaucoup plus qu'on ne le pense!

greendays | 15 septembre 2006 à 17h11 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:démagogie de qui?

ce n'est pas pour me poser comme omnicient que je mettais ma profession mais pour afficher l'intérêt que je porte à la santé de la population
votre argressivité et votre ton dogmatique, basé sur des affirmations non -démontrées, et un refus de compréhension des arguments exposés ne vous permet pas d'avoir un tel jugement.

je sors en effet ma poubelle 4 fois par an
je ne vis pas dans la jungle mais fait mes courses alimentaires au marché en refusant les sacs platiques
pour tous les déchets fermentescibles, je composte et je porte les emballages recyclable à une borne située à 1 km de chez moi
en raison de notre lutte aboutie contre l'implantation de cet incinérateur , un passage tous les 15 jours sera organisé par la communauté au porte à porte pour le recyclable
ce qui démontre encore une fois que lorsque les habitants ne se laissent pas "bourrer le moult" avec des arguments fallacieux (que hélas vous réutiliser allègrement), ils arrivent à modifier notablement la politique des déchets dans le sens de la réduction drastique des quantités et donc du gaspillage.
ce n'est pas en faisant la promotion des multinationales incinératrices ( dont SUEZ) que cela ira dans le sens du progrès environnemental
n'en déplaise à ce monsieur, mais sur ces dires on devine pour qui il roule.....

philippe | 15 septembre 2006 à 20h16 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:démagogie de qui?

Ph. :ce n'est pas pour me poser comme omnicient que je mettais ma profession mais pour afficher l'intérêt que je porte à la santé de la population
Comm. : . Comme toute personne un peu altruiste.

Ph. :votre argressivité
Comm. : Désolé, ça n’est pas voulu

Ph. :et votre ton dogmatique, basé sur des affirmations non -démontrées, et un refus de compréhension des arguments exposés ne vous permet pas d'avoir un tel jugement.
Comm. : Vous faites une erreur de jugement. Simplement je sais modestement par vécu des choses que d’autres ignorent ou refusent sectairement de voir ; en vieux militant écolo depuis plus de 30 ans .

Ph. :je sors en effet ma poubelle 4 fois par an je ne vis pas dans la jungle mais fait mes courses alimentaires au marché en refusant les sacs platiques pour tous les déchets fermentescibles, je composte et je porte les emballages recyclable à une borne située à 1 km de chez moi en raison de notre lutte aboutie contre l'implantation de cet incinérateur
Comm. : De quel incinérateur s’agit-il ?
Voilà une victoire sympa, si les arguments n’étaient pas démago, car je n’aime pas les combats même éco-justifiés gagnés sur de mauvais arguments

Ph. :, un passage tous les 15 jours sera organisé par la communauté au porte à porte pour le recyclable ce qui démontre encore une fois que lorsque les habitants ne se laissent pas "bourrer le moult"
Comm. : Que vient faire la bière la dedans ? Vopus êtes sûr de l’orthographe ? ))))

Ph. :avec des arguments fallacieux (que hélas vous réutiliser allègrement),
Comm. : Un bon argument mérite analyse et éventuelle contestation solide

Ph. :ils arrivent à modifier notablement la politique des déchets dans le sens de la réduction drastique des quantités et donc du gaspillage.
Comm. : Tout à fait exact, mais encore trop rare et encore une fois pas toujours sur la base de bons arguments

Ph. :ce n'est pas en faisant la promotion des multinationales incinératrices ( dont SUEZ) que cela ira dans le sens du progrès environnemental
Comm. : Totalement d’accord ; c’est pourquoi je ne l’ai jamais fait et a fortiori pas systématiquement

Ph. :n'en déplaise à ce monsieur, mais sur ces dires on devine pour qui il roule....
Comm. : Nouvelle erreur de diagnostic hâtif, toubib. Heureusement que je ne suis pas un de vos malades. Si je devais, par absence de bon sens rouler a priori et sans discernement, ni adaptation au contexte, pour l’un des deux procédés, ce serait « le dépôt contrôlé ».
Mais je m’en garde bien.

Constructif | 15 septembre 2006 à 21h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:démagogie de qui?

à monsieur qui se dit le constructif et qui nous fait par de son experience rare......

sachez, qu'en effet, un incinérateur qui brüle 40 000 tonnes de Déchets/an produit effectivement plus de 200 millions de mètres cubes de fumées
rapportez-vous sur les données du Ministère de l'environnement ou demandez aux frabriquants d'incinérateurs que vous semblez si bien connaître:
-une tonne brulée produit 5.500 m3de fumées, si on multiplie par 40.000, nous obtenons 220.000.000, ce qui est supérieure à 200 Millions ce me semble.

donc si vous multipliez ce volume par une densité au mètre-cube,même réduite, de toxiques, vous avez dans l'air une quantité de polluants qui est loin d'être négligeable (comme certains aimeraient nous faire croire)
il sera alors bien illusoire de compter sur la seule diffusion pour croire nous en être débarrassé
en effet, la plupart de ces toxiques issus de l'incinération sont bio-accumulables dans la chaine alimentaire dont l'homme se trouve en fin.Il y aura donc reconcentration dans le biotope.

autre info pour vous permettre de mieux réfléchir
on estime la demi-vie de la dioxine dans un organisme humain comme étant de 7 à 15 ans. les données de la pharmacologie nous apprennent qu'il faut 7 demie-vies pour être débarrassé d'une substance, donc quand vous en absorbez c'est pour longtemps, voire pour toujours.
( et je vous en prie, n'affirmer pas encore que cela est faux de votre façon dogmatique, alors je serai persuadé que vous ne voulez vraiment rien comprendre: esprit obtu ou actionnaire des sociétés incinératrices?)



quand à l'affaire de Gien , c' est une excellente démonstration des piètres résultats des techniques dites modernes et du retard de près d'un an à la réactivité des autorités pour arréter l'usine.....
pour le rôle des cendres de barbecues reportée par les médiats , je n'en ai pas vu trace de preuve et je vous recommande de la prudence avant de répéter de possible désinformation.

l'étude effectuée par le service d'épidémiologie de la faculté de Besançon est sans nul doute plus crédible, mais voilà elle dérange





avant de faire de la critique pour vouloir faire du bon esprit
revoyez vos connaissances sur le sujet et moins de suffisance,
vos propos ne soustendent pas un esprit vraiment attentif à la qualité de l'environnement , c'est pourquoi je reste persuadé que vous vous trompez (sur vous même) et vous nous trompez en vous présentant comme un vieux militant (au fait vous nous avez pas dit de quoi..).

philippe | 15 septembre 2006 à 22h38 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:démagogie de qui?

A l’intention et attention des habituées et habitués de ce site ouverts honnêtes et pas obtus que la mauvaise foi de cet inquiétant médecin n'aurait pas lassés

Les moyennes sont toujours trompeuses ;aucune tonne dé déchets ne se ressemble, et ne nécessite donc la même quantité d’air à fortiori selon le type de four utilisé et même selon la saison de l’année . Ce qui échappe à la filtration ne se répartit pas uniformément et n’altère pas forcément la santé d’humains agressée par bien d’autres facteurs (parfois acceptés à tort) ou d’animaux (qu’il vaudrait mieux ne pas manger) tous différents

Quoiqu’il en soit avec la pénurie d’énergies non renouvelables qui s’annonce, on pourrait penser qu’il vaut mieux peut-être, en théorie, ne pas gaspiller le pouvoir calorigène de la fraction actuellement non recyclée des déchets (produits par une grosse agglomération) dont il ne faut pour autant pas souhaiter le renouvellement en quantité identique ; et c’est précisément là la faille majeure d’un projet. A supposer, en effet, qu’il soit intelligent d’exploiter un potentiel calorigène de cent mille tonnes aujourd’hui, que seront devenues ces cent mille tonnes en quantité, en nature en toxicité potentielle, etc. à la demi-vie minimale habituel d’une UTT, c'est-à-dire dix ans ? Il risque fort, vu que la décroissance est souhaitable , d’y avoir surdimensionnement non compensable. Ce qui ne sera pas le cas avec le choix peut-être préférable de la stratégie du «dépôt contrôlé » (décharge) par une CSUT (Commission de Surveillance véritable d’une Unité de traitement » (c’est à dire d’une CLIS très très améliorée, outil également valable pour une Unité de traitement thermique)).

Obligé de ne pas entrer dans les détails ici, alors que je m’absente pour plus de quinze jours, sur la base d’une longue expérience rare de militant, entre autres, environnementaliste et comme professionnel de la communication sur le sujet, refusant la ridiculisation de mon camp (dit écolo) et combattant donc la démagogie, j’ai plusieurs fois écrit ici et ailleurs, dans un but constructif pas toujours facile à atteindre, , mais encore faut-il savoir lire, que je n’étais pas du tout un défenseur de « l’incinération ». Mais il n’est pire obtus que qui ne veut pas s’ouvrir à la réalité de l’expression honnête non démagogique qui demande plus de courage que l’opposition bête et méchante basée sur des accumulations dramatisées de chiffres du passé et non fondés dans la réalité de terrain chaque fois différente.

Constructif | 16 septembre 2006 à 10h20 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:Re:Re:Re:démagogie de qui?

à Monsieur le constructif ,

Il n'est ni judicieux ni correct de parler de mauvaise fois et pire encore d'inquiétant quand on vous démontre par la réalité des chiffres et des faits que vos critiques trop hâtives et péremptoires n'étaient pas fondées.

Votre engouement pour la technique incinératrice vous aveugle

Je vous recommanderai donc ,malgré " votre expérience rare" (je cite vos propos ), d'avoir plus d'écoute et de respect pour les avis différents.
Cela vous sera également utile dans votre profession de communiquant.




pour les autres,

Maintenant qu'une bonne partie de la population et même des décideurs ont compris que la problèmatique des déchets se résoudra essentiellemant par leur réduction à la source, il faut que tous: acheteurs, distributeurs, fabriquants ,Pouvoir Publique, nous nous concentrions sur cette voie, plutôt que sur la course sans fin et particulièrement polluante de leur traitement.

bon courage à tous et prenez plaisir à préserver notre planète (nous n'avons pas encore de rechange)

philippe | 16 septembre 2006 à 14h39 Signaler un contenu inapproprié
technique d'incinération

A propos d'incinération j'ai entendu parler d'un processus d'incinération à basse température :"la thermolyse". Apparemment cette technique de brûlage sans oxygène ne génére pas de dioxine. info ou intox?

Anonyme | 28 septembre 2006 à 19h28 Signaler un contenu inapproprié
Arthélyse

J'ai lu sur le forum le temoignage d'une personne qui parlait de la revaloristion des dechets par thermolyse. Il en existe une en france l'usine à Arras (Arthélyse)...J'ai beau chercher, aucune information sur cette usine ne circule. Alors qq un peut il m'aider en m'en parlant, est elle efficace? qu'elles sont les problemes rencontrés?
Car actuellement j'etudie la faisabilité d'un tel projet de l'autre coté de la mer au Maroc (je suis francais et j'habite dans le dep 01).
Alors n'esitez pas s'il vous plait

Mail : bellammou@hotmail.com

Maurad | 13 janvier 2007 à 17h03 Signaler un contenu inapproprié
Re:technique d'incinération

Salut je suis dans le meme cas que toi je recherche des infos sur la revalorisation des dechets par thermolyse. il ne faut pas s'enlever de la tete que le traitement des dechets engendrera toujours des pollutions.Ce que j'ai retenu du procedé thermolyse par rapport à l'incinération, c'est de pouvoir diriger cette pollution, de la maîtriser et de ne pas démultiplier ses effets négatifs.
As tu eu des infos sur ce sujet? j

Maurad | 13 janvier 2007 à 17h35 Signaler un contenu inapproprié

l'article est si interessant, et sur tout m'a orienté sur le theme de ma recherche de memoire de l'année terminale en science de l'environnement à l'université de kinshasa. vu le mode de gestion de déchets hospitaliers par l'incinérateur qui n'est pas specifique ici à kinshasa pouvent filtré certians polluants, donc constitus un problème sur la population rivairene.

chingerere | 10 mars 2011 à 16h56 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires