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Actu-Environnement

Climat : reprise des négociations officielles à Bonn

Les négociations internationales sur le climat reprennent à Bonn sans grand espoir d'avancée. Faute d'engagement en matière de réduction des émissions, les discussions devraient mettre l'accent sur l'organisation des pourparlers d'ici à 2015.

Gouvernance  |    |  P. Collet
Climat : reprise des négociations officielles à Bonn

Ce lundi 14 mai 2012 s'ouvre à Bonn (Allemagne) une nouvelle session de négociations de deux semaines sous l'égide de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Cette rencontre sera marquée par la première réunion officielle du Groupe de travail spécial de la Plate-forme de Durban pour une action renforcée (ADP), un nouveau groupe chargé de donner forme à l'accord signé en Afrique du Sud fin 2011. L'accord obtenu à l'issu des Conférences des parties (COP) à la convention et au protocole prévoit la signature, au plus tard fin 2015, d'un outil juridique contraignant qui pourrait être un protocole, un autre instrument légal ou "une solution concertée ayant une force légale" entrant en vigueur en 2020.

Parallèlement les Etats industrialisés ayant des obligations de réduction au titre du protocole de Kyoto ont été invités à émettre des propositions avant le 1er mai en vue d'une éventuelle deuxième période d'engagement permettant de faire la jonction avec le futur accord international. Il s'agissait de faire des propositions concernant l'ampleur des réductions des émissions et la durée de la période d'engagement, sachant que celle-ci débuterait au 1er janvier 2013 et s'achèverait au 31 décembre 2017 ou au 31 décembre 2020, selon l'accord validé à Durban.

L'Europe esseulée

Finalement, sept parties au protocole ont soumis des propositions d'objectifs (1) quantifiés de réduction et de limitation des émissions de GES (les QELRO (2) , selon l'acronyme anglais) : Australie, Croatie, Kazakhstan, Norvège, Nouvelle-Zélande, Union européenne (UE) et Suisse. Le Canada, qui a pour sa part entrepris les démarches pour sortir du protocole de Kyoto, le Japon et la Russie n'ont pas soumis de proposition d'engagement pour une deuxième période.

Sans grande surprise, les propositions de l'UE et de la Croatie, pays candidat à l'adhésion à l'UE, reprennent l'objectif inscrit dans le Paquet énergie climat adopté fin 2008. L'Union propose une deuxième période d'engagement s'achevant en 2020 et une réduction inconditionnelle des émissions de GES européennes de 20% par rapport à 1990, voire une baisse de 30% si les pays industrialisés et émergents s'engagent à réduire leurs émissions. S'agissant de la durée de l'engagement, l'UE rappelle que certaines parties ont émis des craintes sur le fait qu'une période de 8 ans puisse conduire à des ambitions trop faibles comptes tenus d'une possible réévaluation des risques associés aux changements climatiques. Aussi, l'UE propose-t-elle "une révision à mi-parcours des engagements et la possibilité pour une partie au protocole de renforcer son QELRO via une procédure simplifiée", ouvrant la voie à une réévaluation des objectif après la publication du cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC).

La Norvège a elle aussi rappelé son engagement de réduire de 30% ses émissions de GES d'ici 2020 par rapport à 1990, objectif qui pourrait être porté à 40% "dans le cadre d'un accord global et contraignant". S'agissant de la durée de la période, la Norvège plaide également pour 8 ans afin de "garantir qu'il n'y ait pas de décalage entre la deuxième période d'engagement sous le protocole de Kyoto et le nouvel accord global (…) qui devrait entrer en vigueur à partir de 2020". Une position similaire à celle formulée par la Suisse qui propose une période allant de 2013 à 2020 et se fixe pour objectif une réduction de 20% de ses émissions de CO2 sur cette période par rapport à 1990.

En dehors de l'Europe, l'Australie rappelle son objectif présenté à Copenhague (Danemark), à savoir réduire de 5 à 15 ou 25% ses émissions d'ici 2020, par rapport à 2000. Néanmoins, contrairement aux propositions européennes, la lettre adressée au secrétariat de la CCNUCC ne propose pas un engagement ferme sous le protocole. Même position pour la Nouvelle-Zélande qui "étudie toujours la possibilité d'inscrire [une baisse de 10 à 20% des émissions de CO2 par rapport à 1990] dans le cadre d'une deuxième période d'engagement sous le protocole". Enfin, la proposition kazakhe se limite à une modification du document adopté à Durban : la date de référence pour ce pays passerait de 1992 à 1990 renforçant légèrement l'engagement formulé lors de la dernière COP.

Organiser les négociations

Dans ce contexte, la volonté de l'UE de préciser le plus rapidement possible les contours du futur accord international et d'adopter une feuille de route claire semble compromise par l'absence de proposition relevant l'ambition affichée en Afrique du Sud. Cet objectif est partagé par la Chine qui souhaite aboutir à des résultats concrets, notamment concernant l'avenir du protocole de Kyoto, dès la conférence de Doha (Qatar) à la fin de l'année. Cependant, depuis l'échec des négociations de Copenhague, les discussions achoppent faute d'objectifs concrets permettant de mettre en œuvre la limitation de la hausse de la température moyenne mondiale à 2°C depuis l'époque pré-industrielle. Les rares propositions remises à la CCNUCC début mai ne devraient pas changer la donne.

Il est donc probable que les discussions portent principalement sur la forme des négociations. Ainsi, le nouveau groupe de travail ADP devra élire son président, son vice-président et son rapporteur, adopter un calendrier de négociation sur le relèvement de l'ambition d'atténuation et sur les grands dossiers tels que la réduction des émissions mondiales, l'adaptation aux impacts des changements climatiques, le financement des pays en développement ou encore les transferts de technologies. Interrogé par l'AFP, Wendel Trio, directeur de l'ONG Climate Action Network Europe, estime que des négociateurs importants, à l'image des Etats-Unis et de l'Inde, préfèrent s'en tenir à du brainstorming et ne pas s'engager dans la moindre négociation sur la feuille de route pour 2015.

Par ailleurs, l'inclusion de l'aviation au système européen d'échange de quotas d'émissions de GES (ETS) pourrait peser sur l'avancée des négociations, voire servir de bouc-émissaire en cas d'échec. "Je pense qu'il existe un potentiel de retombées négatives sur les négociations plus larges sur le climat", avait prévenu Todd Stern, le principal négociateur pour les Etats-Unis, à l'occasion d'une réunion du Forum des économies majeures (MEF) organisée à Rome mi-avril. Le ministre indien de l'Environnement avait lui aussi estimé début avril que l'introduction de l'aviation dans le marché carbone européen est un sujet de rupture des discussions sur les changements climatiques.

1. Consulter le document officiel compilant les propositions soumises à la CCNUCC.
http://unfccc.int/resource/docs/2012/awg17/eng/misc01.pdf
2. Quantified Emissions Limitation and Reduction Objectives : Désigne les objectifs quantifiés et légalement contraignants de réduction des émissions de GES auxquels sont soumis les pays développés listés à l'Annexe I de la Convention. Ils imposent, dans le cadre du protocole de Kyoto, un niveau d'émissions à ne pas dépasser sur une période donnée.

Réactions59 réactions à cet article

Puisque maintenant on sait que le RCA est un mythe fabriqué de toute pièce par des onucrates en mal de gouvernance mondiale, quand est-ce qu'on arrête tout ce barnum ?

Laurent Berthod | 15 mai 2012 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié

Le problème de fond du GIEC, outre ses graves dysfonctionnements mis en exergue par l'audit de l'IAC, est l’absence de preuve sur le rôle qu’il attribue, par défaut ou parce que cela lui est imposé dans ses statuts, au CO2. Tout ce bazar politico-scientifique repose donc sur du vent, et les taxes, règlementations contraignantes, marchés d’échange carbone, sources de nombreuses malversations, participent à la plus grande escroquerie de notre époque, à la charge du contribuable, bien sûr.

jipebe29 | 15 mai 2012 à 11h27 Signaler un contenu inapproprié

Les dérèglements climatiques sont parfois perçus comme des phénomènes lointains, et les lobbies financiers et industriels favorisent le développement du nucléaire, la surconsommation des hydrocarbures, le pillage des océans, la déforestation, la prolifération des OGM...sans aucune considération pour l'environnement , ni pour l'avenir des générations futures.
Détruire le monde ou sauver notre planète? La Conférence Rio+20 qui se tiendra en Juin a été convoquée pour traiter de cette inertie globale et pour faire que les changements se fassent malgré tout. Cependant, cette conférence de suivi se heurte à de nombreux intérêts acquis et ce n’est que si nous nous mobilisons tous ensemble, que nous pouvons espérer de changer les règles du jeu, et ce pour que les générations à venir puissent apprécier la vie sur cette planète.

Océane | 15 mai 2012 à 15h27 Signaler un contenu inapproprié

Je rappel quand même que les communautés scientifiques mondiales (...bon ok, peut-être mis-à-part ceux qui croient dur comme fer à la genèse...) sont d'accord sur le fait que ce sont les gaz à effets de serre (donc, aussi le méthane, les CFC, HCFC, etc. et pas que le CO2) qui sont majoritairement responsables de l'augmentation du réchauffement global et donc des bouleversements climatiques. De grands écosystèmes équilibrés sont fortement menacés comme par exemple les coraux qui blanchissent (=meurent) à partir d'une certaine température de la mer au degrés prés (plus de coraux = plus de nouveaux abris pour toutes les espèces de poissons et autres "trucs vivants et colorés" qui y vivent = accélération de la réduction des "stocks" mondiaux en plus de la grande perte pour la science de ne pouvoir plus étudier les "bio-méchanismes" de toutes ces espèces et inventer des choses qui améliorent réellement notre santé, notre technologie, etc.) ; il y a aussi l'augmentation des phénomènes climatiques catastrophiques (type ouragans, ondes de marrée, grandes tempêtes chaudes et froides, etc.) qui va petit à petit faire perdre des centaines de milliards en installations détruites, en localités ruinées, etc. C'est pas rien quand même, non ? Et ce ne sont que les deux principaux exemples qui me viennent mais on peut aussi parler de la montée des eaux, l'acidification des eaux à cause du CO2, la fontes des permafrosts des montagnes et forêts, etc.
Faut vivre au 21ème siècle les ga..

Lionel | 15 mai 2012 à 16h13 Signaler un contenu inapproprié

@Océane
Il ne faut pas tout mélanger, et traiter les problèmes un par un, sinon on ne sait plus de quoi l’on parle.

- Le nucléaire, dont la quatrième génération ne devrait pas générer de produits radioactifs, est une bonne alternative car elle diminue notre facture pétrolière. Il est toutefois important que les opérateurs fassent preuve de davantage de transparence, et que les contrôles de l’Autorité de Sûreté Nucléaire soient plus fréquents et suivis d’améliorations de sécurité.

- La consommation des hydrocarbures est fonction des comportements des citoyens, qui savent s’organiser : covoiturage, conduites plus souples donc moins énergivores, préférences d’achat de voitures à faible consommation. Nous avons pu constater une baisse de la consommation d’essence depuis quelques années : les citoyens-consommateurs sont flexibles et s’adaptent en fonction du prix à la pompe. Les producteurs ne font que suivre l’évolution de la demande.

- Je suis d’accord avec vous sur le pillage des océans, ô Océane, mais nos politiques de quotas permettent de mieux réguler les ressources naturelles. Hélas, tous les pays n’ont pas cette sagesse….

(à suivre)

jipee29b | 15 mai 2012 à 16h14 Signaler un contenu inapproprié

@Océane (suite)
- La déforestation n’existe pas partout de la même manière et avec la même intensité. En France, les surfaces couvertes par la forêt sont en augmentation. Au Brésil, c’est la catastrophe avec la déforestation non gérées par l’Etat, pour avoir davantage de surface pour cultiver des plantes à usage de biocarburants (ce qui est une catastrophe sociale, écologique, et financière). Il est clair que les perspectives ne sont pas bonnes pour l’Amazonie, ni l’Indonésie. Pour les autres pays, je ne dispose pas d’informations fiables.

- Les humains ont fabriqué des OGM de manière artisanale, par essais et erreurs, depuis la préhistoire. Les OGM modernes sont de la même veine, mais ils sont produits de manière scientifique. Personne n’a détecté de risques pour la santé humaine, depuis que nous en consommons (essentiellement en Amérique du Nord et du Sud). Pour éviter que quelques multinationales n’aient le monopole sur les semences, il faudrait laisser la recherche française se faire sans la torpiller régulièrement, avec la complicité ou la participation du moustachu.
(à suivre)

jipebe29 | 15 mai 2012 à 16h17 Signaler un contenu inapproprié

@Océane
- Quant au prétendu réchauffement climatique, c’est un scandale planétaire, car personne ne maîtrise les processus climatiques, et surtout pas le GIEC. La science est asservie à un projet politique radical de gouvernance écologique mondiale, soutenue par l’ONU et ses satellites (PNUE, OMM, …), et nous en sommes les victimes, avec des taxes, des réglementations, des quotas d’échange carbone sources de malversations scandaleuses. Par exemple, il vaut mieux fermer un haut fourneau en Moselle que de le faire fonctionner, car les recettes de vente de crédits carbone sont bien plus profitables.

jipebe29 | 15 mai 2012 à 16h27 Signaler un contenu inapproprié

Bonsoir,

Juste un petit message pour dire que je m'étonne que des personnes soient encore sceptiques sur la réalité du réchauffement climatique et sur l'origine humaine de celui-ci. Pour rappel les climatologues sont unanimes à ce sujet. Seuls certains scientifiques émettent des doûtes mais j'attends que vous citiez des publications scientifiques de ces personnes (qui plus est ces personnes n'ont pas une formation de climatologes) ? Donc il est facile de nier l'origine humaine du réchauffement climatique mais aucunes preuves scientifiques sérieuses n'existent dans ce sens...enfin le livre "les marchans de doute" de Naomi Oreskes et Erik M. Conway expliquent très bien comment certaines personnent souhaitent laisser planer de l'incertitude le plus longtemps possible pour que l'on puisse jouer sur l'opinion des gens et freiner les politiques réduisant les pollutions...enfin remettre en cause le GIEC c'est remettre en cause des centaines de publications scientifiques publiées dans des revues unanimement reconnues...

sym | 15 mai 2012 à 20h35 Signaler un contenu inapproprié

@ jipebe29

Déforestation , vous avez dit déforestation ? En France, au XIe et XIIe siècles, la déforestation, les historiens ont appelé ça les grands défrichements. Ce fut un grand progrès pour les populations. Alors n'assimilons pas trop vite la déforestation au Brésil ou en Indonésie à une catastrophe. Les Brésiliens et les Indonésiens ont droit eux aussi au progrès.

Laurent Berthod | 15 mai 2012 à 22h50 Signaler un contenu inapproprié

Oui, étonnant de voir sur Actu-environnement des messages remettant en cause l'origine humaine du réchauffement climatique, relativisant les impacts de la déforestation ou parlant d'une 4ème génération de réacteur nucléaire ne générant pas de déchets radioactifs... qui peut bien avoir intérêt encore aujourd'hui à tenir de tels propos ? qui a intérêt à ce qu'il n'y ait aucune loi contraignante ni aucune forme de gouvernement oeuvrant pour le bien commun ? qui veut créer le doute ?peut être bien ceux qui depuis la découverte du pétrole puis de l'énergie atomique font pas mal de profit et de dividendes ... dont les seules limites sont les lois et les règlements protégeant les citoyens ?

yahoobruce | 16 mai 2012 à 10h43 Signaler un contenu inapproprié

@sym
On peut être, comme moi, favorable à une écologie efficiente, raisonnée, constructive, et ne pas gober béatement la propagande éhontée sur le Réchauffement climatique anthropique. Contrairement à ce que vous dites, les thèses du GIEC sont fortement remises en cause :
- par les données d'observation : T est stable depuis 1999 (mesures satellitaires UAH, RSS, et par stations au sol : Gistemp et Hadcrut), aucune signature du rôle moteur présumé du CO2 en zone tropicale, flux IR quittant la haute atmosphère très supérieur aux prévisions des modèles, léger refroidissement des océans depuis 2003 (mesures des 3300 sonde océaniques ARGO), ....
- par nombre de publications dans des revues à comité de lecture, réalisées par nombre de scientifiques de qualité (Lindzen, Miskolczi, Shaviv, Pielke, Spencer, Leroux, Svensmark, Kossobokov, Sotokhtin, Scafetta, Gerlich et Tscheuschner, …), dont les médias ne parlent jamais, omerta oblige.
Donc, soit vous croyez tout ce que l'on vous raconte, sans chercher plus loin, soit vous êtes, pour des raisons politiques, un farouche défenseur de la thèse du Réchauffement Climatique Anthropique. Dans le premier cas, vous pouvez vous documenter sur le site Pensée Unique. Dans le second cas, c'est votre choix, que je respecte, et dont je vous laisse l'entière responsabilité.

jipebe29 | 16 mai 2012 à 11h23 Signaler un contenu inapproprié

) @Sym
Le livre de Naomi Oreskes est un bel exemple de désinformation et de propagande, dont la méthodologie est restrictive et donne donc une version déformée de la réalité. D’autant que ce n’est pas la quantité des publications qui importe, mais leur qualité et leur valeur ajoutée.

Certes, certains lobbies agissent en défaveur du dogme du RCA, mais c’est « peanuts » par rapport aux actions de propagande menées dans le monde entier par les carbocentristes de tout poil. Quant aux compagnies pétrolières, quand elles financent des actions dérangeantes pour la Pensée Unique, c’est inacceptable, mais quand elles financent des ONG environnementalistes, c’est parfait. Curieux, non ?

Enfin, sachez qu’il y a d’énormes intérêts économiques et financiers en faveur du RCA, car cela justifie un développement rapide du Renouvelable (et les acteurs du secteur de l’énergie y participent), des bourses d’échange carbone, des projets d’enfouissement du CO2, de l’amélioration énergétique de l’habitat, …..sans compter les taxes et réglementations contraignantes, à la charge des contribuables…

jipebe29 | 16 mai 2012 à 11h41 Signaler un contenu inapproprié

@Laurent Berhod
Certes, mais ce qui me pose problème avec la forêt amazonienne, c'est que son énorme richesse en biodiversité animale et végétale se réduit par suite du défrichement accéléré (dont les motivations ne sont pas trop acceptables dans bien des cas). Ce qui sera perdu ne pourra être restauré, et c'est fort dommage.
Kenavo

jipebe29 | 16 mai 2012 à 11h52 Signaler un contenu inapproprié

@sym et yahoobruce
Voici un texte plein de sagesse du physicien et enseignant-chercheur à Polytechnique, Serge Galam, sur le renversement de la charge de la preuve.
"Il est plutôt surprenant que celui qui affirme détenir « la » vérité voit ses paroles prises pour argent comptant quand celui qui réclame une preuve de cette affirmation non démontrée scientifiquement doit, pour être écouté, apporter la preuve que la vérité défendue sans preuve est fausse. Les techniques, la méthodologie, toute notre approche expérimentale et nos constructions théoriques ont été inventées pour prouver l’existence de ce qui existe. En revanche, il est impossible de prouver l’inexistence de ce qui n’existe pas… La preuve ne peut porter que sur quelque chose d’existant. Dans le débat sur le climat, j’insiste sur le fait que je parle bien d’absence de preuve, et non de doute, à propos de la responsabilité humaine en matière de réchauffement. De même, à propos de la question de savoir si nous sommes dans une phase longue de réchauffement ou de refroidissement. Le doute implique une croyance. Or en termes scientifiques soit j’ai la preuve, soit je ne l’ai pas. Il n’y a pas de place pour la subjectivité dans la validité d’un résultat scientifique. Il est urgent de savoir dire : « scientifiquement, on ne sait pas ». Aujourd’hui je ne dis pas que je doute de la responsabilité humaine, je dis qu’il n’y a pas de preuve de cette responsabilité. C’est un fait, pas une opinion ».

jipebe29 | 16 mai 2012 à 11h53 Signaler un contenu inapproprié

Pour sym, les septiques sont de plus en plus nombreux et la religion du RCA ne tiendra pas bien longtemps
Liste détaillée de scientifiques sceptiques:
http://www.wikiberal.org/wiki/Liste_de_scientifiques_sceptiques_sur_le_r%C3%A9chauffement_climatique

ardeche07 | 16 mai 2012 à 12h03 Signaler un contenu inapproprié

Je lis plus haut :
"Juste un petit message pour dire que je m'étonne que des personnes soient encore sceptiques sur la réalité du réchauffement climatique et sur l'origine humaine de celui-ci. Pour rappel les climatologues sont unanimes à ce sujet. Seuls certains scientifiques émettent des doûtes mais j'attends que vous citiez des publications scientifiques de ces personnes (qui plus est ces personnes n'ont pas une formation de climatologes) ? Donc il est facile de nier l'origine humaine du réchauffement climatique mais aucunes preuves scientifiques sérieuses n'existent dans ce sens"

Justement, je pense que vous êtes mal renseigné.
Les climatologues ne sont pas unanimes à ce sujet, pas du tout.

Les "preuves" de réchauffement annoncées par un certain nombre de scientifiques ne sont absolument pas convaincantes, et d'ailleurs beaucoup ne sont pas climatologues, justement. Et la liste des scientifiques qui commencent à trouver que la plaisanterie a assez duré s'allonge.

Vous ne pouvez pas trouver de publication scientifique qui DEMONTRE qu'il N'EXISTE PAS de réchauffement. Ce n'est pas possible car on ne peut démontrer que quelque chose n'existe pas.

Mais cela dit, rien ne vous empêche d'être convaincu qu'il y a réchauffement anthropique.

Murps | 16 mai 2012 à 12h14 Signaler un contenu inapproprié

@murps
"Ce n'est pas possible car on ne peut démontrer que quelque chose n'existe pas".
Oui, et on ne peut prouver qu'une hypothèse non prouvée est fausse. C'est le problème du renversement de la charge de la preuve, fort bien décrit par Serge Galam (voir mon commentaire à ce sujet).

jipebe29 | 16 mai 2012 à 13h05 Signaler un contenu inapproprié

On y croirait presque... bon, trêve de plaisanterie, à ceux qui lisent ce blog : aller regarder de plus prêt le site wikilibéral cité par ces messieurs les négationistes du réchauffement climatique causés par l'homme.
Effectivement on y trouve une liste de climatosceptiques... mais aussi bien d'autres choses.
Je confirme donc ce que je disais plus bas, à qui profite l'absence de lois et l'immobilisme dans le domaine environnemental ? pas aux citoyens...

yahoobruce | 16 mai 2012 à 13h06 Signaler un contenu inapproprié

@ardeche07
Oui, et de plus en plus de citoyens de formation scientifique, qui prennent la peine de se renseigner, ont compris que le dogme du Réchauffement Climatique Anthropique était une absurdité et que les modèles du GIEC ont tout faux.

jipebe29 | 16 mai 2012 à 13h10 Signaler un contenu inapproprié

@ yahoobruce

"...qui peut bien avoir intérêt encore aujourd'hui à tenir de tels propos ?"

Réponse : les amoureux de la vérité.

Laurent Berthod | 16 mai 2012 à 13h27 Signaler un contenu inapproprié

Vu que vous n'êtes pas capables de donner un seul article scientifique(autre que des pseudo sites scientifiques, donc j'entends une référence biblio publié dans Nature, Science...) où l'on explique clairement que le réchaufement climatique actuelle a une origine naturelle je pense que le débat n'a pas lieu d'être....de plus les scientifiques cités ont publiés dans des revues de seconde zone et l'impartialité de leurs travaux sont plus que remis en question...
donc si 99% des climatologues ont prouvés que le CO2 est responsable de l'évolution du climat je pense que le débat est tranché...

sym | 16 mai 2012 à 16h38 Signaler un contenu inapproprié

Hében, c'est pas rassurant vos positions les "copains/fan d'Alègre" ... c'est pas l'alègr-esse...
Je n'ai même pas envi de relever sauf ça :
@ jipebe29 : "quand elles financent des ONG environnementalistes, c’est parfait." ---> non, justement : c'est scandaleux, pas parfait du tout -_-

... à vous lire jipebe29 et Laurent Berthod, je vous prendrais presque pour des lobbyistes stagiaires se faisant la main sur des topics "Actu-Environnement", lol.

Lionel | 16 mai 2012 à 17h04 Signaler un contenu inapproprié

@sym
Rien n'est prouvé en ce qui concerne le CO2: pouvez-vous trouver une seule preuve dans une publication dans une revue à comité de lecture ou par des expérimentations in situ? Il y a nombre de publications, dont vous trouverez les références avec les liens sur les sources sur le site Pensée Unique, qui les cite et les commente.
Je vous en cite une, très significative, dans Nature : elle concerne le rapport de tests du projet CLOUD au CERN (première phase), projet qui a pour objet de tester la théorie de Svensmark sur le rôle des rayons cosmiques concernant la formation des nuages. (Notez que Pachauri, qui n'y connaît rien, a traité avec mépris la théorie de Svensmark "d'irresponsable", ce qui montre bien le niveau dogmatique et méprisant de ce personnage).

CLOUD fait suite à ces publications :
Henrik Svensmark, Torsten Bondo and Jacob Svensmark, ‘Cosmic Ray Decreases Affect Atmospheric Aerosols and Clouds’, Geophysical Research Letters, Vol: 36, pp. L15101 ff., 2009

Henrik Svensmark, Jens Olaf Pepke Pedersen, Nigel Marsh, Martin Enghoff and Ulrik Uggerhøj, ‘Experimental Evidence for the Role of Ions in Particle Nucleation under Atmospheric Conditions’, Proceedings of the Royal Society A, Vol. 463, pp. 385–96, 2007 (online release 2006)

Nigel Marsh and Henrik Svensmark, ‘Galactic Cosmic Ray and El Niňo–Southern Oscillation Trends in International Satellite Cloud Climatology Project D2 Low-cloud Properties’, Journal of Geophysical Research, Vol.108 D6

jipebe29 | 16 mai 2012 à 17h13 Signaler un contenu inapproprié

@ Lionel

"...lobbyistes stagiaires..."

Ah ! Ah ! Ah ! Complètement à côté de la plaque. Je suis retraité et ne vis que de mes pensions de retraites qui proviennent toutes de la sécu ou des retraites complémentaires obligatoires ! Rien d'une entreprise quelconque.

Cette manie des militants de contester leurs contradicteurs en prétendant qu'ils sont stipendiés leur évite d'avoir à répondre avec des arguments rationnels.

Laurent Berthod | 16 mai 2012 à 17h39 Signaler un contenu inapproprié

"On y croirait presque... bon, trêve de plaisanterie, à ceux qui lisent ce blog : aller regarder de plus prêt le site wikilibéral cité par ces messieurs les négationistes du réchauffement climatique causés par l'homme."

Je m'en fiche du site "wikilibéral machin". Je ne fais pas de politique. Je ne suis encarté nulle part. Je ne reçois d'argent de personne pour écrire ces commentaires sur ce blog. J'ai une formation scientifique et j'enseigne les sciences.
Et mon point de vue n'est pas d'être "négationniste du changement
climatique", car ça n'a pas de sens.

Simplement, les éléments qui me sont présentés en faveur d'un réchauffement anthropique ne valent pas un clou et ne passeront probablement pas la décennie qui a commencé.
En clair, on parle de science qui n'est ni de droite, ni de gauche.

Murps | 16 mai 2012 à 17h52 Signaler un contenu inapproprié

Je citerai un climatologue, sans doute celui qui porte le plus de titres et de récompenses académiques. Richard Lindzen. Cherchez ses articles, vous trouverez.

Tenir les articles publiés dans les revues à comité de lecture pour paroles d'évangile relève de la superstition et d'une méconnaissance fondamentale du fonctionnement de la science et des revues à comité de lecture ! Voir, d'ailleurs, à ce sujet Richard Lindzen.

Autres scientifiques renommés, sceptiques depuis toujours ou devenus sceptiques : Judith Curry, Mojib Latif, James Lovelock, Marcel Leroux, Vincent Courtillot, Henrik Svensmark et ce n'est qu'un tout petit échantillon. Cherchez, vous trouverez ! Au boulot, les paresseux !

Laurent Berthod | 16 mai 2012 à 18h15 Signaler un contenu inapproprié

@jipebe29
"Le livre de Naomi Oreskes est un bel exemple de désinformation et de propagande" .... pour ceux qui n'ont pas lu le livre voici quelques idées présentes dans ce livre : fumer favorise les risques de cancer (fait contesté pendant des années par des scientifiques financés par l'industrie du tabac), les pluies acides sont liées aux activités humaines, le trou dans la couche d'ozone à une origine humaine, le réchauffement climatique est d'origine anthropique.... donc que des théories absurdes...

sym | 16 mai 2012 à 23h57 Signaler un contenu inapproprié

@lionel
Comme Laurent Berthod, je ne suis pas financé par les affreux pétroliers qui vous chagrinent tant (dommage pour mon compte en banque...). Nous agissons par souci de vérité et d'éthique, car ce dogme du RCA est avant tout politique, vert à l'extérieur, rouge à l'intérieur, (ce que vos commentaires foireux - et ceux de sym- confirment), et la science (fausse) ne fait que servir d'alibi à ce projet.

Comme de plus en plus de citoyens en sont conscients, ce dogme du RCA s'effondrera bientôt sous le poids de ses mensonges et de ses manipulations.

jipebe29 | 16 mai 2012 à 23h57 Signaler un contenu inapproprié

@ Laurent : merci de le préciser, j'espère que tu comprends bien que dans le combat actuel à presque tous les niveaux :
- intérêts financiers de la plus part des très grandes multinationales à l'impact environnemental énorme (y compris ou pas sur le climat selon ce que pense chacun)
contre
- intérêts environnementaux et sociaux (au sens de "pour la société = tous les gens qui vivent dans une même zone correspondant parmis les grandes et nombreuses zones d'impacts environnementaux (par exemple pour les rejets gazux : si on pense"gaz à effet de serre = chgm. clim.", la zone est la planète (terres et océans), si on, pense l'inverse, la zone se réduit car les autres gaz ne se diffusent à l'échelle des états et continents que si ils sont dans d'immenses quantités. Autre exemple : les gaz à effet de serre qui "causerait" [pour vous faire plaisir] aussi la montée du niveau de la mer qui, couplée à l'augmentation en puissance et en fréquence des tempêtes maritimes, aurait à moyen terme raison de toutes les petites îles et îlos non volcaniques avec un niveau pas beaucoup plus haut que la mer, mais habitées : les dirigeants de certaines îles importantes ont déjà commencé à négocier avec certains pays ayant des côtes mais une faible densité de population d'y construire des villages pour sa population en cas de disparition imminente de leurs l'îles),

...tu comprends bien qu'il est possible d'avoir des doutes, on ne penses pas immédiatement aux gens qui ont un avis fondamentalement ...

Lionel | 17 mai 2012 à 01h28 Signaler un contenu inapproprié

...contre une telle majorité mis à part peut-être les convaincus qui travaillent dans la pétro-chimie ou d'une tradition cousine de la Téxane.

et @ Murps :
Merci beaucoup pour cette position plus nuancée : je pense que chacun devrait essayer de présenter ses idéaux avec ses même nuances personnelles choisies expliquées comme ça.
J'ai rencontré un physicien qui commençait son doctorat et il avait à peu prés la même position que toi. Mais dans ce cas là ma question est la même qu'à lui : quelles seraient alors la nature des preuves nécessaires pour démontrer que le changement climatique est causé/accéléré par les gaz à effet de serre ?
(bien que très sympa, il ne m'avait pas répondu quelquechose à part réaffirmer sa position : "le travail du GIEC est pouri" xD)

Lionel | 17 mai 2012 à 01h38 Signaler un contenu inapproprié

Ceux qui s'opposent aux réchauffement climatiques d'origine anthropique n'ont pas fait d'étude scientifiquement prouvée, pour appuyer leur propos, mais, ils sont dans le déni, car ils veulent éviter qu'une législation contraignante ne soit adoptée.
Historienne des sciences de la Terre, professeure à l'université de Californie à San Diego (Etats-Unis), Naomi Oreskes est coauteur, avec Erik Conway, d'un ouvrage de référence sur les racines du climatoscepticisme, qui paraît en français - Les Marchands de doute (Le Pommier, 524 pp.). D'après elle, ces scientifiques qui font preuve de déni malgré l'évidence des démonstrations déjà reconnus scientifiquement, ont des motivations plus politiques et idéologiques que financières. "Ils étaient des tenants de ce qu'on peut appeler le "fondamentalisme du libre marché", fondé sur le refus de toute réglementation.
Beaucoup étaient animés par la peur que les réglementations environnementales contre les pluies acides, le trou d'ozone ou le tabac n'ouvrent la voie à un Etat de plus en plus intrusif et oppressif. Il n'en reste pas moins que certains chercheurs, en activité aujourd'hui, touchent beaucoup d'argent pour attaquer la science."
"D'un côté, les scientifiques décryptent un dossier compliqué - le climat - et anticipent la survenue d'événements extrêmes (cyclones, sécheresses...) ; de l'autre, certains disent qu'il ne faut pas s'inquiéter, car le capitalisme et les lois du marché s'occuperont de tout..."

oceane | 18 mai 2012 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié

@ oceane

Pourquoi faire plus confiance à Madame Oreskes, qu'à Monsieur Lindzen.

Parce qu'elle est interviewée un peu partout en France, parce que tous les journaux français ou presque parlent d'elle et qu'il n'en est pas de même de Monsieur Lindzen ?

Ou parce que vous avez des préjugés ?

Laurent Berthod | 18 mai 2012 à 14h14 Signaler un contenu inapproprié

Les dommages environnementaux, dont le réchauffement existent et je ne remets pas en question le diagnostic posé par les scientifiques.
Ce qui est très douteux, ce sont les "remèdes" prétendus, dont on peut se demander à qui ils profitent. L'exemple type est le marché du carbone en UE qui ne profite qu'à des intervenants financiers, des consultants opportunistes et à des fraudeurs-traders (cf. escroquerie à la TVA). Comment se réjouir de la baisse des émissions de l'industrie UE alors qu'elle est à 100% due aux délocalisations? Fermer des aciéries, les déplacer dans des pays où la foutaise ETS ne sévit pas et vendre les crédits carbone correspondants est plus profitable que de produire de l'acier en Europe.
L'organisation des grands barnums du climat est un autre exemple de la génération d'un business totalement inutile pour régler la question climatique (qui mériterait au moins d'être correctement posée) et qui doit être très profitable: voyages, publications, buzz médiatique...

Albatros | 21 mai 2012 à 18h48 Signaler un contenu inapproprié

Au moins on est d'accord sur le fait qu'il y a bien un problème climatique. Aux USA, le camp des conservateurs va jusqu'à nier ce fait.
Sur les solutions possibles, aujourd'hui il n'y a pas de gouvernement mondial ni au moins d'organisation mondiale de l'environnement. Alors que pour le commerce ça fait belle lurette que l'OMC a été mise place et qu'elle dispose de pouvoirs coercitifs de sanction vis à vis des Etats. Chercher l'erreur! Le business est plus important que la survie de l'humanité ! C'est de ce fait extraordinairement compliqué de convaincre les états individuellement de mettre en place des politiques qui a court terme sont perçues comme pénalisantes (taxe carbone, réductions des émissons de CO2 etc). Je crois que l'ONU fait ce qu'elle peut (elle l'a montré par son activisme, le rapport Brundtland c'est elle), mais tant que ses principaux membres sont contre (USA, Chine, Angleterre, Canada, Inde...), elle a les mains liées. Je ne crois pas à la volonté de l'ONU de ne pas trouver de solutions car l'ONU a bien compris le problème

yahooburce | 22 mai 2012 à 09h31 Signaler un contenu inapproprié

Il n'y a pas "le diagnostic posé par les scientifiques." Contrairement à l'idée épandue par la presse et les médias français, il n' y a pas de consensus des scientifiques.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 09h43 Signaler un contenu inapproprié

@sym
" fumer favorise les risques de cancer (fait contesté pendant des années par des scientifiques financés par l'industrie du tabac), les pluies acides sont liées aux activités humaines, le trou dans la couche d'ozone à une origine humaine, le réchauffement climatique est d'origine anthropique.... donc que des théories absurdes..."
Naomi Oreskes compare des vaches et des cochons. Chaque problème est spécifique, et doit être analysé séparément. Comment peut-on faire une analogie entre le risque de cancer des fumeurs et les évolutions du climat? Parce qu'elle n'a pas d'argument solide pour contrer ce que disent les sceptiques, qui ne font que citer les données d'observation, relever les graves erreurs scientifiques du GIEC et ses dysfonctionnements, N. Oreskes fait une manoeuvre de contournement pour tenter de sauver le soldat GIEC. Or, les faits sont là, têtus, impassibles, contrariants pour elle et pour vous, mais il faut bien faire avec....

jipebe29 | 22 mai 2012 à 11h08 Signaler un contenu inapproprié

S'il n'y a pas de consensus entre ceux qui pensent que c'est un fait et ceux qui croient que c'est un "complot politico-scientifique mondial", c'est bien dommage mais le temps passe trop vite ! On ne peut plus attendre que les 5 % (environ) de sceptiques aient eu tout ce qu'ils voulaient (et que d'ailleurs vous n'avez même pas réussi à clairement nommer ou caractériser dans les échanges précédents) pour, eux aussi, se mettre à penser que c'est un fait.
Si [le changement climatique et le réchauffement planétaire accélérés par les GES] est bien un fait, nous ne pouvons nous permettre d'attendre : ce serait prendre un risque inconsidéré pour les vieux jours des moins de 40 ans d'aujourd'hui et toutes les générations futures : notre petit confort CONSUMÉRISTE ACTUEL vaut-il mieux que la facilité de vie en général des millions de générations futures ou êtes-vous des asociaux du type "après moi le déluge" ??? --> pensez y !

Lionel | 22 mai 2012 à 11h21 Signaler un contenu inapproprié

@lionel
"Le changement climatique et le réchauffement planétaire accélérés par les GES] est bien un fait"

De tout temps le climat a évolué, et il continuera à le faire. Parler de changement climatique est donc une tautologie.

Dire que le réchauffement planétaire (ce qui n'a aucun sens thermodynamique) accéléré par les GES est un fait relève de la croyance naïve, de la certitude que les hypothèses du GIEC sont prouvées (elles ne le sont pas), de la foi dans les modèles numériques du GIEC, et cette croyance naïve se refuse de prendre en compte les faits observés.

Je vous laisse à vos rêves surréalistes, mais je vous recommande de vous préoccuper des vrais problèmes de pollution et de gaspillage des ressources (et là, il y a matière à se mobiliser sur des problèmes concrets).

jipebe29 | 22 mai 2012 à 12h10 Signaler un contenu inapproprié

Notre système économique s’appui sur ce qu’on peut appeler le "fondamentalisme du libre marché", fondé sur le refus de toute réglementation.
Certains états sont dans le déni, car ils veulent éviter qu’une législation contraignante ne soit adoptée et n’ouvre la voie à une gouvernance écologique mondiale, protectrice de l’environnement, plus intrusive et oppressive, et surtout en rupture avec la logique économique qui s’exonère dangereusement des limites de la planète...
Les conséquences sont sans appel : les modèles économiques et les équilibres sociaux d’hier, ne résisteront pas à la disparition des biotopes, à l’érosion de la diversité des espèces, à l’empoisonnement des airs et des eaux, à la violence d’un mode d’urbanisation massif...
Comment interrompre la course suicidaire au productivisme ? Comment s’émanciper d’un système dont les aliénations sont reconnus désormais par tous ?
Nous vivons l’époque d’une césure fondatrice...la métamorphose est possible.
Il faut bâtir une société où le marché et le partage des biens communs seraient régulés par les critères écologiques et sociaux, et rompre avec les diktats irrationnels du productivisme - sans pour autant se priver des entrepreneurs, et de leur créativité...
La confrontation avec les intérêts qui servent et se servent du système dominant est inévitable...
Nous ne pouvons plus ignorer les raisons de la crise d’un modèle de développement pulvérisé par les faits...Ils nous faut promouvoir les droits de l’humain et du vivant

Océane | 22 mai 2012 à 14h23 Signaler un contenu inapproprié

@jipebe29 :
Tout d'abord, tu m'as mal cité : il y a un "si" avant et tu a rajouté une majuscule au "L" ce qui change le sens de ma phrase. Si j'ai mis ce "si", c'est pas pour rien : si il y a des sceptiques qui sont des gens "normaux" et que le consensus total n'existe pas encore, je ne suis pas du genre à avoir à 100% d'assurance puisqu'il y a des contestations mais j'ai quand même mon avis qui bien sûr ne va pas du côté des sceptiques ; ) ...mais j'espère quand même que tu a compris le sens de mon texte car tu a un peu répondu à côté en martelant à nouveau que le giec est nul[toutçatoutça] : tu devrait peut-être la relire (c'est la fin qui est importante)...

À part ça, oui, bien sûr : il y a de nombreuses autres pollutions très graves aussi mais :
- mis à part les radiations nucléaires, aucune n'a un impact à aussi long terme ... et encore, ça pourrait se discuter ;
- tout ces impacts négatifs doivent être pris dans leur globalité en y intégrant le social et l'économique pour faire des solutions qui lèsent le moins possible (les très diverses parties prenantes) et durables.

Enfin...ha oui, je te renvoi amicalement ton "tautologique" dans le nez car là on parle bien d'ACCELERATION des changements (c'est à dire en 50 à 150 ans et pas en milliers d'années ).

Lionel | 22 mai 2012 à 15h37 Signaler un contenu inapproprié

@ Lionel

Le problème n'est pas de savoir s'il n'y a que 5 % de sceptiques chez les scientifiques. Le problème est de savoir s'ils ont raison ou non. Pour cela il faut examiner raisonnablement leurs argument. Ce qu'emporté par vos convictions et votre angoisse vous ne semblez pas disposé à faire.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 16h10 Signaler un contenu inapproprié

@Laurent :
Personnellement, je ne suis pas docteur en climatologie et c'est bien pour ça que je met un peu de "si" dans mes propos. Et, en effet, je n'ai ni le temps, ni l'envie de fouiller précisément dans des rapports scientifiques que j'imagine complexes ... mais il faut croire que toi si. J'aimerais donc savoir selon toi (mais ma question vaut aussi pour les autres sceptiques) ce qu'il manque, ce qui cloche dans leur raisonnement en enfin : que faudrait-il alors pour démontrer comme il faut (ou pour démontrer l'inverse) ? N'oubliez pas : il y a 3 questions, pas une ; )

Lionel | 22 mai 2012 à 16h42 Signaler un contenu inapproprié

@océane
Pour vous, le climat n'est qu'un prétexte pour soutenir un projet radical de gouvernance mondiale. Or, une telle gouvernance écologique mondiale, souhaitée par l'ONU (ce Grand Machin bureaucratique), l'UNEP et l'OMM, tout comme par WWF, Greenpeace, ...et des nostalgiques du communisme, serait une catastrophe pour les citoyens de cette planète. Nous avons déjà des exemples où l'application rigide et dictatoriale de principes écologiques ruinent des populations entières et font basculer leurs modes de vie dans la misère. Mieux vaut traiter les problèmes de fond : réformer le système financier, règlementer les échanges de biens et de services (c'est déjà fait en partie), assurer une concurrence saine et équilibrée, lutter contre les vraies pollutions de l’air, des eaux et des sols, développer la recherche sur l’énergie (et arrêter ce renouvelable onéreux, intermittent, tueur d’oiseaux, et pollueur).

Il appartient aux Etats de traiter localement leurs problèmes écologiques, ce que, par exemple, le Cameroun a fait en ayant mis en place des moyens importants pour lutter contre le braconnage sauvage des éléphants.

J'ai toujours eu horreur de ces grands machins qui tentent de nous imposer unilatéralement ce que nous devons faire et ne pas faire, en prétendant détenir la seule vérité, ce qui est le cas pour le climat, alors que nos connaissances en sont encore très insuffisantes. En climatologie, cela a un relent de lyssenkisme…

jipebe29 | 22 mai 2012 à 16h46 Signaler un contenu inapproprié

@Yahooburce
Le GIEC a été créé par l'ONU, l'OMM et l'UNEP. Il est structuré comme l'ONU : parité, représentation de tous mes pays membres, fonctionnement politico-scientifique. Il est donc normal que ses trois institutions fassent tout pour défendre le soldat GIEC, car il y va de leur crédibilité. Et ils le font par tous les moyens, tout comme le GIEC et ses affidés : propagande, désinformation, refus de la critique, omerta en ce qui concerne la réalité des faits d'observation et les publications dérangeantes, attaques ad hominem des infâmes qui osent soulever des interrogations, ....

Ce n'est vraiment pas très glorieux de leur part....

Je me demande ce que penseront les générations futures de ce delirium carbonum.

jipebe29 | 22 mai 2012 à 16h57 Signaler un contenu inapproprié

@ Lionel
"on parle bien d'ACCELERATION des changements (c'est à dire en 50 à 150 ans et pas en milliers d'années )."
Alors que faites-vous des changements qui ont eu lieu dans le passé, avec des vitesses identiques, voire supérieures à celles de notre époque : l'Holocène, l'Episode Romain, l'Optimum Médiéval? Et pourquoi faire un tel ramdam pour une petite montée de T de +0,7°C en 150 ans, non linéaire et jamais en covariation (ce qui ne veut pas dire corrélation) avec le CO2, sauf sur 1980-1998? Je vous rappelle que la montée de T entre 1910 et 1940 a été de même pente que celle de la période 1980-1998, mais avec un taux de CO2 quasiment constant. Bref, on veut nous enfumer en nous faisant croire que nous subissons (plus depuis 14 ans quand même...) un réchauffement jamais vu, jamais aussi rapide, et que le CO2 anthropique en est LA cause.

Ridicule...

PS : L'étude de divers proxies sur tous les continents a montré que l'OM (non, pas le club de Marseille!...) a été planétaire, et non localisé dans une partie de l'hémisphère nord.

jipebe29 | 22 mai 2012 à 17h09 Signaler un contenu inapproprié

@ Lionel,

Je vais vous donner juste quelques arguments qui jettent plus que des doutes. Mais évidemment ce ne sont que des affirmations qu'il vous faudra aller vérifier. Le savoir ne s'acquiert malheureusement pas sans efforts.

1° Les moyennes de température enregistrées par les climatologues Giecistes se sont stabilisées ou ont même légèrement diminué depuis 1998, de façon non prévue par les modèles.

2° Les différents modèles climatiques utilisés par le Giec prévoient que le réchauffement lié aux Ges devrait s'accompagner d'un "hotspot" dans la zone intertropicale, dans la haute atmosphère. Aucun "hotspot" n'a été détecté.

3° Les modèles du Giec n'aboutissent au réchauffement significatif qu'ils prédisent qu'en incluant une rétroaction dite positive. Le CO2 ne produit à lui seul qu'un faible réchauffement, les modèles envisagent que ce faible réchauffement accroit l'évaporation et donc le taux de l'humidité de l'air et c'est l'accroissement de la vapeur d'eau dans l'atmosphère qui provoque le plus grand réchauffement. L'embêtant pour le Giec c'est que l'augmentation de l'humidité de l'atmosphère s'accompagne généralement de l'augmentation de la nébulosité, qui provoque une rétroaction négative, autrement dit un refroidissement de l'atmosphère, et qu'on ne sait pas modéliser correctement la dynamique de cette nébulosité.

4 Les conséquences négatives du réchauffement climatique au niveau prédit sont exagérées et les conséquences positives sous-estimées.

Bien à vous.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 17h49 Signaler un contenu inapproprié

Il y a deux sites sceptiques où l'on trouve de la littérature de qualité, mais, il faut le reconnaitre, pas toujours facile d'accès.

Tapez dans votre moteur de recherche :

Changement climatique

Pensée unique

Et puis quelques articles que j'essaye de faire accessibles sur mon blog, rubrique climat. Taper mon identité dans votre moteur de recherche.

Laurent Berthod | 22 mai 2012 à 17h53 Signaler un contenu inapproprié

@Lionel
Pour que le rôle moteur du CO2 soit assez probable (sans plus), il faudrait que toutes les évolutions de températures connues aient toutes été en covariation avec le taux de CO2 (ce ne serait pas une preuve absolue de corrélation, mais un bon faisceau de présomption), et qu'elles le soient encore depuis la fin du réchauffement, donc depuis 1999
- il faudrait que la signature du CO2 en zone tropicale ait été détectée (ce serait alors un signal fort)
- il faudrait que le flux IR quittant la haute atmosphère corresponde aux prévisions des modèles

Par ailleurs, pour que le GIEC soit crédible:
- il faudrait abandonner le forçage radiatif, qui viole la seconde loi de la thermodynamique
- il ne faudrait plus utiliser la relation simpliste chaleur-->évaporation--> pluie
- il faudrait disposer d'un modèle cohérent et validé des échanges dynamiques d'air et d'énergie
- il faudrait que la modélisation numérique ne soit qu'un outil, au service d'un modèle basé sur les observations et les relations causales, et non sur des statistiques ne reflétant pas la dynamique des échanges atmosphériques et océaniques.

Je m’arrête là, car le sujet est vaste….

Si vous voulez une approche un peu simplifiée, allez sur le site Pensée Unique. Vous y trouverez les liens pour les données d'observation et des explications "grand public" sur diverses problématiques climatiques.

jipebe29 | 22 mai 2012 à 20h44 Signaler un contenu inapproprié

Il est inacceptable que, sous prétexte qu'on ne peut plus attendre pour agir (ce que je ne nie pas a priori), on fasse n'importe quelle connerie comme persister dans le marché du carbone uniquement appliqué à l'industrie UE et qu'on la coule sous un prétexte de vertu (en faisant bien rigoler les chinois et les indiens, notamment, comme NKM à Durban).
Nous devons refuser cela, d'autant que les performances énergétiques de l'industrie UE, n'en déplaise à ceux qui la conchient ou qui veulent sa perte, sont plutôt bonnes du côté de la rationalisation de l'usage de l'énergie et des émissions de GES qui y sont associées.
La bêtise, quand elle a des conséquences comme la fin de l'industrie en UE, devient criminelle (j'emploie ce grand mot à mon corps défendant mais j'en ai marre d'être traité de "négationiste du climat" quand j'ose l'ouvrir pour me faire l'avocat de la production industrielle)...

Albatros | 22 mai 2012 à 21h31 Signaler un contenu inapproprié

@Lionel
Pour que le rôle moteur du CO2 soit relativement probable (sans plus), il faudrait que toutes les évolutions de températures connues aient été en covariation avec le taux de CO2 (ce ne serait pas une preuve absolue de corrélation, mais un bon faisceau de présomption), et qu'elles le soient encore depuis la fin du réchauffement, donc depuis 1999
- il faudrait que la signature du CO2 en zone tropicale ait été détectée (ce serait alors un signal fort)
- il faudrait que le flux IR quittant la haute atmosphère corresponde aux prévisions des modèles
Par ailleurs, pour que le GIEC soit crédible:
- il faudrait abandonner le forçage radiatif, qui viole la seconde loi de la thermodynamique
- il ne faudrait plus utiliser la relation simpliste chaleur-->évaporation--> pluie
- il faudrait disposer d'un modèle cohérent et validé des échanges dynamiques d'air et d'énergie
- il faudrait que la modélisation numérique ne soit qu'un outil, au service d'un modèle basé sur les observations et les relations causales, et non sur des statistiques ne reflétant pas la dynamique des échanges atmosphériques et océaniques
- il faudrait savoir prendre en compte le cycle de l'eau, la nébulosité, les nuages, les reliefs, les grands courants marins, la cryosphère, les cycles solaires et le flux de rayons cosmiques, ....
- il faudrait que le GIEC ait un fonctionnement irréprochable, qu'il soit déconnecté du politique, et sans solution imposée à priori.
Kenavo

jipebe29 | 23 mai 2012 à 01h41 Signaler un contenu inapproprié

@jipebe29 :
Concernant la politique mondiale, je te rassure : les états sont tellement influencés (manipulés ?...) par les multinationales qu'il y a assez peu de chances pour qu'une organisation mondiale de l'environnement (pour toutes les pollutions, dont les GES) voie le jour mais on peut toujours se permettre d'espérer...
D'autre-part, tu n'as pas répondu à ma question "J'aimerais donc savoir selon toi (mais ma question vaut aussi pour les autres sceptiques) ce qu'il manque, ce qui cloche dans leur raisonnement [du GIEC] et enfin : que faudrait-il alors pour démontrer comme il faut (ou pour démontrer l'inverse) ?"
Je penses que tu serais discrédité si tu ne savais qu'y répondre... (j'attend donc vos réponses les sceptiques, que le débat avance un peu !) ... discrédité mais pas pour autant à ne pas prendre en compte :
dans ta réponse à Océane, tu parle entre-autre de "ces grands machins" et il y a des références à de la dictature communiste mais parlons des choses telles qu'elle le sont dans la réalité, soyons lucide : aujourd'hui, ne nombreuses grandes entreprises pèsent plus lourd que de nombreux états (en capital ... et parfois/souvent? en pouvoir), le communisme est bien loin des gouvernements occidentaux et c'est le marché de la finance qui dicte ses loies sauf que ses loies, c'est une sorte d'anarchie commerciale ultra-néo-capitaliste si bien que certaines entreprises se croient un peu tout permis et se prennent un peu pour des états/des empires mais de manière ...

Lionel | 23 mai 2012 à 07h15 Signaler un contenu inapproprié

(suite du message précédent)
...transversale/perméable aux états. À la base, ces "grands machins" ont été créés pour tenter de diminuer le mal que se font les états entre-eux mais petit à petit, ils sont venu de plus en plus à considérer tout autant l'impact des grandes entreprises (certain désastres sociaux et environnementaux font plus mal à la population qu'un conflit de 3 mois s'il n'engage que des militaires par exemple). Si une partie du monde veut plus de régulation aujourd'hui, c'est bien pour limiter ces impacts et contrôler ce système financier autodestructeur et égoïste. Et le climat fait parti de ces impacts (selon la large majorité scientifique encore une fois mais tant que tu ne m'as pas répondu clairement ce qui cloche, il faut arrêter de nier tout en bloc) mais c'est bien loin d"un dictate communiste, il faut arrêter la paranoïa dés qu'on veut réglementer quelque chose : reglementer = encadrer , pas interdire.

Àpart ça :
- essaye un peu de considérer les bons points du renouvelable et tu véra qu'avec des montages intelligents et des bonnes pratiques, c'est bien plus intéressant que le fossile mais aucune énergie n'est parfaite.
- "0.7°C en 150 ans" : lol, j'aurais plutôt dis 3°C moi et c'est du global, au niveau local, c'est plus du +10°C au -7°C pour simplifier... Ce que je fais de ces évènements : on avait pas les mêmes systèmes de mesure mondiale à l'époque et ce sont des évènements continentaux tout au plus. Ptetre des taches solaires mais pas ojourd'hui

Lionel | 23 mai 2012 à 07h45 Signaler un contenu inapproprié

Il n'est plus nécessaire d'expliquer pourquoi il est indispensable de repenser complètement et radicalement le fonctionnement de notre économie mondiale.
Les crises bancaires, financières, monétaires, institutionnelles, sociales, humanitaires... se multiplient. La biosphère se dégrade à vue d'oeil sous l'effet du réchauffement climatique lié à l'activité humaine et à un modèle économique qui privilégie le capitalisme financier, l'intérêt particulier aux dépends de l'intérêt collectif de l'humanité, le profit aux dépends du social, de l'écologie et du développement durable...
Et les risques pour l'humanité ne cessent d'augmenter : risques environnementaux majeurs touchant la biodiversité, risques de famines, risques de déplacements considérables de populations, risques de conflits armés...
Les Etats tentent de trouver des solutions pour agir en amont sur la pollution et éviter l'emballement du réchauffement climatique. Mais ils agissent encore trop isolément alors que le problème est mondial, et se trouvent empêtrés dans de profonds conflits d'intérêt entre économie et écologie.Le rapport du PNUE sur l'économie verte démonte le mythe selon lequel il faut compromis choisir entre la croissance économique et la protection de l'environnement...

océane | 23 mai 2012 à 09h11 Signaler un contenu inapproprié

@Lionel
"J'aimerais donc savoir selon toi (mais ma question vaut aussi pour les autres sceptiques) ce qu'il manque, ce qui cloche dans leur raisonnement [du GIEC] et enfin : que faudrait-il alors pour démontrer comme il faut (ou pour démontrer l'inverse) ?"
J'ai répondu à cela dans mon commentaire du 22 mai à 20h44. Je commence à me demander si vous comprenez ce que je vous écris… un peu de transpiration neuronale serait la bienvenue !... Car rien ne s’acquiert sans effort… Relisez aussi le texte fort instructif de Serge Galam sur le renversement de la charge de la preuve (mon commentaire de 16 mai à 11h53).
Si vous voulez deux synthèses très accessibles sur le climat, allez sur le site canadien Réchauffement Médiatique et cherchez le document « problématique climatique », publié le 8 décembre 2010, et cherchez le document « pourquoi le GIEC n’est pas crédible », publié le 12 janvier 2012.

Kenavo

jipebe29 | 23 mai 2012 à 11h39 Signaler un contenu inapproprié

@Albatros
Je suis bien d'accord avec vous sur le fait que le marché carbone, concoctée par nos techno-bureaucrates de l'UE, est une énorme carabistouille, destructrice d'emplois et source de baisse de compétitivité. C'est cela, le delirium carbonum dans tout sa bêtise!....

jipebe29 | 23 mai 2012 à 11h46 Signaler un contenu inapproprié

@jipebe29 :
Désolé pour la répétition, j'avais loupé ta justification dans le flot d'autres messages (fort nombreux pour ce topic). --> Je suis donc fortement étonné que la forte majorité des scientifiques ne deviennent pas alors, eux aussi, climatosceptiques... mais pourquoi le réchauffement se serait-il "[arrêté en 99 / depuis 99]" ?
Concernant le développement durable, comme le martèle Océane, nous ne pouvons plus nous permettre de continuer à entretenir notre modèle terriblement défaillant sur toutes les questions environnementales et sociales (ainsi que de nombreuses questions économique), y compris le climat car, qu'on y croit ou pas, de très nombreux impacts ont les mêmes causes que le changement climatique.
Concernant la relation cause à effet du changement climatique pris à part, je serais curieux d'assister à un débat sérieux d'experts sceptiques vs experts non-sceptiques afin de voir s'ils reprennent les arguments que tu a avancé et surtout la réponse des non-sceptiques... Enfin, on verra bien comment est le climat en 2040 mais en tous cas, on ne peut plus se permettre aujourd'hui d'avoir des politiques de type conservateur ultra-libéral par les temps qui courent, à moins d'être :
- soit dépourvu de conscience morale,
- soit complètement idiot,
- soit bon pour l'asile.

Lionel | 23 mai 2012 à 14h39 Signaler un contenu inapproprié

@Lionel
- "0.7°C en 150 ans" : lol, j'aurais plutôt dis 3°C moi et c'est du global, au niveau local, c'est plus du +10°C au -7°C pour simplifier..."
Les +0,7°C en 150 ans sont validés par le GIEC et bien d'autres sources. Bien sûr, c'est une moyenne des températures mesurées, et il est clair que des secteurs se réchauffent alors que d'autres se refroidissent.
Mais sûrement pas du +10°C au -7°C, ce qui ne fait pas +0,7°C : un peu de saine arithmétique serait la bienvenue....

jipebe29 | 23 mai 2012 à 16h27 Signaler un contenu inapproprié

@Lionel
Il ne faut pas confondre système libéral et son action sur l'environnement. Le pire pollueur a été l'ex-URSS, qui ne se trouvait pas dans un système libéral. La protection de l'environnement fait des progrès depuis de nombreuses années, même si tout n'est pas parfait, loin de là. Nous avons de l'eau potable, nous gérons (plus ou moins bien) nos déchets, nous les recyclons, les véhicules consomment de moins en moins de carburant et polluent moins (je ne parle pas du CO2, qui n'est pas un polluant comme le CO ou l'ozone troposphérique), et notre espérance de vie augmente sans cesse, sauf dans les pays en développement, trop souvent soumis à des régimes autoritaires qui confisquent les richesses à leur profit et à celui de leurs affidés.
Tout n'est pas parfait, mais tout n'est pas noir...et faire le mélange des genres comme le fait Océane n'est pas très productif et ne fait pas avancer le schmilblick...
Kenavo

jipebe29 | 23 mai 2012 à 16h37 Signaler un contenu inapproprié

@Lionel
"mais pourquoi le réchauffement se serait-il "[arrêté en 99 / depuis 99]" ?
Sans doute à cause des cycles solaires et des variations de l'ennuagement, qui en dépendent pour une part significative. Je cite "Voix de la Russie" :
« Le réchauffement climatique se termine : la Terre pourrait s'attendre à une baisse légère des températures, ont conclu les scientifiques de l’Institut de Physique de l’Académie russe des Sciences. Selon les données des recherches, le processus du refroidissement a déjà commencé. La température moyenne a baissé depuis 2005 de 0,3 degré pour atteindre le niveau des années 1996-1997. Elle devrait reculer encore de 1,5 degré pour atteindre le niveau des années 80 ».
Sinon, vous trouverez, si vous prenez la peine de chercher, des publications sur ce sujet, émanant de scientifiques renommés, sur le site Pensée Unique, que nous vous avons déjà indiqué.
Kenavo
PS : Veuillez me vouvoyer, comme je prends la peine de le faire pour vous, à mon âge respectable

jipebe29 | 23 mai 2012 à 16h47 Signaler un contenu inapproprié

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