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Actu-Environnement

Le financement participatif, incontournable pour développer les énergies renouvelables ?

De plus en plus de projets d'énergies renouvelables fleurissent sur les plateformes de financements participatifs. Certaines se sont même spécialisées sur ce secteur. Les intérêts sont multiples pour les particuliers et les porteurs de projet. Quant aux risques, ils semblent maîtrisés. Reportage.

Reportage vidéo  |  Energie  |    |  B. Clarke

Florence de Maupeou, coordinatrice générale de l'association Financement participatif France
Depuis le 1er Octobre 2014 les activités générées dans le cadre du financement participatif (ou crowdfunding) sont réglementées par un cadre juridique sécurisé. Il existe en effet plusieurs façons de contribuer : le don, le prêt ou l'investissement et les conditions varient en fonction de ces formes de contribution. Ecouter l'interview vidéo de Florence de Maupeou, coordinatrice générale de l'association Financement participatif France.

Une publication récente présente les chiffres du développement de projets d'énergies renouvelables passés par une plateforme de financement participatif. On y apprend notamment qu'en 2016, 11,5 millions d'euros ont été collectés pour financer 66 projets et tout laisse à penser que la collecte de 2017 sera encore bien plus importante.

Les intérêts

Les contributeurs, des particuliers, souvent même des habitants se trouvant à proximité des projets, y voient un double intérêt : la plupart est sensibilisée au développement des énergies renouvelables, ils ont ainsi le sentiment de participer à la transition énergétique de leur pays. Une fibre écologique qui s'accompagne d'un taux d'intérêt alléchant, de 4% à 8% (voir le reportage). Certains projets présentent un taux bonifié en fonction du lieu d'habitation du contributeur, s'il se trouve dans le département ou la commune ou communauté de commune du projet.

Les intérêts pour le porteur de projet sont divers. "Une meilleure acceptabilité sociale, certaines collectes montrent bien que les riverains sont très impliqués", affirme un porteur de projet spécialisé dans le solaire. "Aussi, ça nous permet d'obtenir un tarif d'achat légèrement bonifié, de 3 euros le mégawattheure dès lors qu'un projet fait appel à du financement participatif". Pour développer un projet, "la banque demande 30% de fonds propres" qui sont bloqués. Or, si l'argent des particuliers remplace une partie de ces fonds propres, les porteurs de projets vont pouvoir développer ailleurs d'autres projets, plus rapidement.

Les risques

Comme dans tout investissement, il y a bien un risque de perte totale ou partielle du capital investi. Un risque qui serait maîtrisé : "Les entreprises sont évaluées de façon financière, la concurrence aussi. En somme, une analyse classique qu'un banquier pourrait réaliser", précise Florence de Maupeou. Les projets sont expertisés et les plateformes spécialisées dans les énergies renouvelables revendiquent plus d'expérience dans le domaine que d'autres généralistes.

Le taux d'échec sur les projet d'énergies renouvelables est difficile à évaluer : "A ce jour, on n'a pas assez de recul pour l'évaluer mais ce sont des projets qui sont globalement solides, ancrés sur un territoire, accompagnés par les collectivités donc qui sont relativement sûrs", selon Florence de Maupeou.

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