Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Inaction climatique : plainte contre Jean Castex, Barbara Pompili et trois autres ministres

Gouvernance  |    |  R. Boughriet

L'eurodéputé socialiste Pierre Larrouturou, le réalisateur Cyril Dion et la militante écologiste Camille Etienne ont déposé le 16 juin une plainte contre cinq ministres devant la Cour de justice de la République pour dénoncer leur « inaction climatique ». Cette plainte vise le Premier ministre Jean Castex, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, la ministre du Logement Emmanuelle Wargon et le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari. « L'inaction climatique de ces ministres met des milliers de personnes en danger. Il est temps de les mettre face à leurs responsabilités. C'est pourquoi nous avons décidé de les viser personnellement dans cette plainte », explique Pierre Larrouturou.

Alors que le Sénat examine le projet de loi climat avant son adoption définitive, les plaignants dénoncent « les insuffisances » du texte et ses « renoncements » par rapport aux propositions de la Convention citoyenne sur le climat (CCC).

La Cour de justice de la République est la seule habilitée à juger les actes des membres du Gouvernement. « L'État a été condamné plusieurs fois pour son inaction climatique (Affaire du Siècle, Grand Synthe, etc.). Mais les ministres n'en ont que faire, car cela ne les touche pas directement », fustigent les plaignants. « D'après l'article 223-7 du code pénal, ils encourent jusqu'à 2 ans de prison pour abstention de prévenir un sinistre », préviennent-ils. Leur plainte (1) , composée d'une soixante de pages, est accessible en ligne sur le site de soutien à leur démarche : justicepourleclimat.fr.

1. Télécharger la plainte visant cinq ministres pour inaction climatique
https://www.actu-environnement.com/media/pdf/news-37731-plainte-ministres-inaction-climatique.pdf

Réactions3 réactions à cet article

Porter plainte contre les ministres qui ne sont que des passants est une galéjade, ce problème nous concerne tous et nous tous devons être capables de dire: ben moi je fais ça,
reconnaissons tout de même que l'école n'a pas fait jusqu'à maintenant son taff, quand je vois que les gens sont même pas capables de réparer leur vélo c'est qu'il ne s'est pas passé quelque chose, c'est pas la philo qui vous expliquera comment dévoiler une roue, changer un dérailleur, rabouter le cable de la tondeuse électrique au lieu de mettre tout à la benne.

pemmore | 18 juin 2021 à 17h46 Signaler un contenu inapproprié

Alors que le Sénat débute ce soir l'examen du volet agricole du projet de loi climat, les informations contradictoires sur les enjeux de réduction des cheptels et les passes d'armes sur les menus végétariens, témoignent encore d'une simplification à outrance du débat sur le lien entre élevage et climat.
Limiter ce débat à la question du « nombre d'animaux » et à la « consommation carnée » permet d'éviter de s'attaquer au cœur du problème : le modèle agricole et d'élevage fondé sur l'industrialisation. C’est bien le recours massif aux outils d'intensification, tels que les engrais chimiques qui rompent le cycle naturel de l'azote, les pesticides et l'importation de soja issu de la déforestation, qui sont à l'origine d'impacts considérables sur le climat et font perdre à l'élevage son lien au sol. Tout le contraire, de l'élevage paysan.
C'est aux causes qu'il faut d’abord s’attaquer, ce qui nécessite d'en passer par une maîtrise des volumes et une régulation des marchés, afin de stopper la course au plus à moins cher, ce à quoi se refuse le gouvernement. Nous savons que cette course folle produit un gaspillage alimentaire considérable.
Plutôt que de mettre en place des politiques publiques ambitieuses face au dérèglement climatique et de s’attaquer au système agro-industriel et néolibéral, le gouvernement choisit le renoncement et préfère faire reposer toute la responsabilité sur les agriculteur·rices.
cf Confédération paysanne

ouragan | 22 juin 2021 à 22h16 Signaler un contenu inapproprié

Quand on n'est pas capable de comprendre qu'il faut des réserves d'eau pour lutter contre les sécheresses on n'a pas la prétention de sauver la planète ...
Toutes les désertifications commencent par l'alternance d'inondations de sécheresse : Les inondations actuelles sont les conséquences directes des plans GEMAPI qui consistent à évacuer l’eau pour lutter contre les inondations, résultat les agglomérations en aval subissent de plein fouet les rejets des villes en amont !
le dérèglement climatique est bien réel mais pas à cause du CO2 ! les sécheresses ne sont pas les conséquences mais bien LA cause du dérèglement climatique !
L'agriculture est la SEULE activité économique à pouvoir rétablir rapidement tous les cycles du vivant (eau, oxygène, carbone) par une végétalisation massive, un champ bien vert l'été a le même impact qu'une forêt de feuillus vieille de 30 ans ! Les champs sont des usines à photosynthèse à bilan positif : plus on produit plus on augmente les capacités de production ! Si la situation se dégrade fortement depuis quelques années c'est que nos "élites parisiennes" n'ont plus les pieds sur Terre ! Un champ sec l'été c'est un désert dans tous les sens du terme : climat eau et biodiversité ! Couper l'eau dans les champs pour alimenter des villes hors normes ce n'est pas de la résilience mais une désertification massive et une mise en danger de la population.

laurent | 26 juin 2021 à 12h25 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

Accompagner votre démarche Économie circulaire et RSE Eurofins Environnement France