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Actu-Environnement

Pollution de l'air : Airparif lance une étude sur les petites chaufferies à biomasse

Energie  |    |  F. Gouty

À quel point les petites chaufferies à biomasse, dont le nombre s'est accru ces dernières années, contribuent à la pollution de l'air francilienne ? Telle est la question à laquelle Airparif, l'association agréée de surveillance de la qualité de l'air (Aasqa) en Île-de-France, ambitionne de répondre en 2024. Le 5 juillet, elle a annoncé lancer une « campagne de mesure inédite » en France à ce sujet dès la « rentrée de septembre ».

« Les petites chaufferies à biomasse sont majoritairement utilisées pour assurer le chauffage de certains bâtiments du secteur tertiaire (hôpitaux, Ehpad, écoles, mairies, etc.) et le nombre de ces installations a été multiplié par quatre entre 2010 et 2020, dont plus de la moitié d'une puissance inférieure à 500 kilowatts », souligne Airparif. Or, à la différence des installations de plus d'un mégawatt dont le fonctionnement entraîne une pollution déjà caractérisée, ces modèles « ne font pas l'objet d'une surveillance périodique (réglementaire) de leurs émissions ».

Pour pallier ce manque, l'Aasqa francilienne va équiper de capteurs sept petites chaufferies à biomasse, un peu partout dans la région. Le suivi, en conditions réelles pendant la saison de chauffe hivernale, sera effectué sur des périodes d'un à six mois, avec des variations de puissance et différents combustibles (granulés de bois, plaquettes forestières, etc.). Les capteurs collecteront des données sur les émissions de gaz à effet de serre (dioxyde de carbone et méthane) et de polluants de l'air : oxydes d'azote (NOx), particules fines (PM10 et PM2,5) et particules ultrafines (PUF ou PM0,1).

L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) et Atmo Aura, l'Aasqa d'Auvergne-Rhône-Alpes, assisteront Airparif dans cette étude. Elles mettront ainsi en commun les différentes astreintes allouées, de la part de l'État, par la décision du Conseil d'État d'octobre 2022. Pour rappel, cette dernière a condamné l'État à payer deux astreintes supplémentaires de dix millions d'euros face à la poursuite du dépassement des seuils limites de pollution de l'air à Paris, Lyon et Marseille.

Réactions2 réactions à cet article

De qui se moque t on ? Les riverains des petites chaufferies au bois, l'ademe savent tous que les petites chaufferies biomasse polluent plus que les grosses, si on rapporte au MWh. Les Valeurs Limites d' Emission en polluants sont plus élevées,réglages +délicats car silo/réserve de bois est souvent sous dimensionné, pas moyen d'écarter 1 livraison de "mauvais" bois qui est dessus. Alors le mauvais bois est forcément brûlé et ça fume, ça empeste, ça pollue le voisinage qui est parfois trop proche. Même après des dysfonctionnements répétés, même s'il est prévu comme dans la région 44 à Ste Luce s/Loire, la Chaudière bois 750 kW, des visites de contrôle couperet par l'APAVE. A la 1ère visite 5/4/2016 il y avait 3 techniciens, à la seconde visite 9 et 10 -11/2016, 3 techniciens, la 3 ème qui devait être la dernière chance : un technicien, une canne de mesure de poussières mal placée faute d'orifice de prélèvement. Sur les 3 essais qui devaient avoir lieu, le 1 er essai de mesures a été arrêté, car la chaufferie s'est arrêtée. Le rapport du délégataire indique qu'il n'y avait pas besoin de chaleur du réseau, c'était le 16/12/2016 !! Ce réseau n'a pas eu de fonds chaleur ADEME, les prix ont parfois dépassé les 100 €/ MWh, 106 en 2014,107 en 2013), en 2019, une fuite (eau primaire avec adjuvants anti colmatage) n'a pas été détectée rapidement : 1500 m3 pour le km de réseau, Densité Thermique env.2..faute de clients ! Qui veut se connecter à notre réseau pour diminuer nos charges

J Cl M 44 | 08 août 2023 à 19h24 Signaler un contenu inapproprié

Oui de qui se moque-t-on effectivement ? Cela fait plusieurs décennies que j'alerte sur la pollution du bois énergie, sans même évoquer les émissions considérables de GES, pollution qui peut être considérable par endroits. Je note que ces analyses ne portent jamais ou presque sur les métaux lourds, les dioxines (polluants secondaires) et les radioéléments. Les arbres, par leur système racinaire et foliaire très important, assimilent tous les polluants naturels et artificiels de l'air et du sol...que l'on retrouve inévitablement dans les cendres pour une partie, dans les fumées pour le principal.

Gabriel Ullmann | 09 août 2023 à 16h46 Signaler un contenu inapproprié

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