
Dans un contexte de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et de fluctuations des prix des combustibles fossiles, les réseaux de chaleur utilisant le Bois-Énergie constituent une opportunité à développer. Focus sur l'initiative Picarde pour la création une société coopérative d'intérêt collectif.
Baptiste Clarke, journaliste
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Felcitiation pour ce video!
Anita
Pour nous rassurer sur les bienfaits de cette ressource,il faudrait nous convaincre que les fumées de combustion du bois humides ne contiennent pas de
H.A.P,Particules fines,dioxines.On se méfie des bois
traités aux fongicides et autres pesticides!Merci
Les chaufferies de ces réseaux sont-elles équipées de systèmes de filtration (filtres à manches ou électrofiltres par exemple) pour réduire les émissions polluantes du bois énergie ?
elvius | 10 juillet 2009 à 00h19
Dans le reportage, on voir l'abattage d'un arbre encore vert et ensuite le broyage d'un jeune arbre entier.
Quel est le bilan énergétique global de cette filière qui:
- coupe le bois vert à l'aide de grosse machine de plusieurs centaines de chevaux
- le broie sur place
- le transporte par camion
- sèche les plaquette de bois à partir d'énergie fossiles,
- livre par camion les plaquettes jusqu'au consommateur...
C'est peut-être mieux que le pétrole, le gaz ou le charbon, mais ce n'est pas viable sans une grosse source d'énergie fossile pour faire tourner toute la filière...
C'est mieux mais on n'y est pas encore. Il va falloir accepter de faire du sport dans des gymnases non chauffés ou de remettre des caleçons à la maison en chauffant à 15° comme nos grand-parents.
Bonjour,
- si l'on compare l'abattage d'un arbre avec l'extraction d'autres énergies, il paraît évident que l'énergie (fossile ou pas) nécessaire est bien inférieure.
sans parler des transports, l'utilisation du bois étant généralement relativement locale, on importe pas des pellets ou des copeaux de bois d'Amazonie ni d'Afrique...
Bon, bien sûr, avant que les camions ne roulent tous au biogaz (ou au bois gaséifié) ils auront un bilan CO2 négatif...
- il faut absoluement broyer le bois sur place (cela permet de diminuer par 10 environ le volume nécessaire pour son transport.
Un moindre volume entraîne moins de transports, et donc moins de CO2. (s'ajoutent des gains de temps, des baisses des coûts...)
- qui parle de sécher le bois à partir d'énergies fossiles?
On peut sécher le bois avec du bois, au pire on utilise du charbon pour le démarrage, mais après...
Bon courage à la filière...
Il n'y a pas d'utilisation d'énergie pour le séchage des plaquettes (bois déchiqueté): une fois déchiqueté, le bois fermente, comme un compost: la température s'élève à l'intérieur du tas, ce qui entraine l'évaporation rapide de l'eau, sans utilisation d'énergie: il n'est meme pas nécessaire de remuer le tas. le bois passe de 50 à 25% d'humidité en quelques mois.
francois | 20 août 2009 à 15h25
Bonjour à tous,
Ce reportage me fait me poser une question sur la possibilité de faire jouer un rôle encore plus actif à l'ADEME : Pourquoi ne pas intégrer systématiquement des conseillers de l'ADEME dans tout projet portant sur des équipements publics.
l'objectif serait que ceux ci valident les scénarios de production d'énergie mis en oeuvre, voire proposent des scénarios alternatifs.
Dans ma commune en Gironde, un nouveau gymnase vient d'être construit près d'un collège (1.000 élèves), lequel collège cotoie un groupe scolaire primaire + maternelle (350 enfants), ainsi qu'une piscine.
Peut être aurait-il été intéressant de réfléchir au passage à la construction d'un réseau de chaleur groupé pour toutes ces infrastructures contigues.
A méditer
Amicalement