Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Sept groupes de travail ont été constitués pour s'accorder sur le futur mix énergétique

Energie  |    |  F. Gouty

La méthode de concertation mise en œuvre pour le plan de sobriété énergétique est reprise pour élaborer la nouvelle « stratégie énergétique française », qui préfigurera la prochaine Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) prévue par la future loi de programmation énergie-climat (LPEC). Ce 23 mai, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a lancé sept groupes de travail pour « construire un consensus politique qui transcende les étiquettes partisanes et les intérêts particuliers de toutes les parties prenantes ».

En plus d'une commission de synthèse, les six groupes thématiques se concentreront respectivement sur la sobriété, l'efficacité énergétique, la production d'électricité, la production de chaleur, l'innovation (à savoir l'hydrogène décarboné, la capture et le stockage de carbone ou encore le biogaz) et les zones non interconnectées (ZNI). Pilotée par le ministère et la direction générale de l'Énergie et du Climat (DGEC), cette concertation devra aboutir à une première « ébauche de texte » à la mi-juillet avant que ne soient rendues les recommandations définitives d'ici à la fin du mois de septembre, au moment de la présentation du projet de loi LPEC. Elle s'appuiera, en cela, sur divers rapports, notamment la synthèse de la concertation sur le mix énergétique qui s'est tenue d'octobre 2022 à février 2023.

La particularité revendiquée par le ministère réside dans la composition des groupes. Chacun comprend au moins un parlementaire, un élu local ainsi que des représentants de fédérations professionnelles et des associations environnementales. Néanmoins, malgré la volonté transpartisane du ministère, aucun groupe ne comptera de membres de La France insoumise (LFI) ou du Rassemblement national (RN). « Il ne s'agit pas d'un travail parlementaire, qui se déroulera plus tard, s'explique Agnès Pannier-Runacher. Donner le cap de la stratégie énergétique ne se substitue pas à la loi. Nous ne ferons qu'agiter des idées et tenter de trouver un consensus sur des objectifs et des leviers pour les atteindre. Pour cela, nous avons fait le choix d'organiser ces travaux avec des élus qui représentent le plus les tendances des territoires et n'opposent pas les solutions pour les satisfaire », à savoir l'éolien, rejeté par le RN, et le nucléaire, décrié par LFI, sur lesquels mise tout autant le Gouvernement.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question au journaliste Félix Gouty

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

La QC+ : la machine de contrôle qualité pour le marché du CSR Pellenc ST
Chaudière compacte à granulés bois | PE1e Pellet Fröling