Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Le secrétaire d'État à la Mer lance le chantier de la planification maritime

Gouvernance  |    |  L. Radisson

« Nous donnons à l'action publique maritime un nouveau départ pour adopter d'ici à mi-2023 une stratégie nationale qui aura pour priorités les énergies marines renouvelables, la protection de la biodiversité marine et le développement de l'économie maritime », a déclaré le secrétaire d'État chargé de la Mer, Hervé Berville, à l'occasion du lancement, le 5 décembre, de la démarche de planification maritime et du nouveau Conseil national de la mer et des littoraux.

Cette planification, qui s'inscrit dans la démarche « France Nation verte » pilotée par la Première ministre, sera déclinée au niveau des façades maritimes. Elle devra s'articuler « avec les démarches de développement portées par les collectivités, à la fois en termes industriels, d'infrastructures et d'emploi, et aura notamment vocation à aborder la question de la localisation des parcs éoliens en mer », précise le secrétariat d'État. La stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML), qui devra traduire cette planification, fera l'objet d'une large consultation dans les semaines qui viennent, sous l'égide du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML), ajoute ce dernier. Les 52 membres de cette instance ont été nommés par un arrêté ministériel paru, le 6 décembre, au Journal officiel. La députée Renaissance Sophie Panonacle et le président du syndicat CFE-CGC Marine, Pierre Maupoint de Vandeul, ont été nommés respectivement présidente et vice-président du bureau.

La SNML sera déclinée, à l'échelle locale, à travers les documents stratégiques de façade. Pour le volet « éolien en mer », la stratégie « s'appuiera sur le projet de loi d'accélération des énergies renouvelables pour atteindre les objectifs ambitieux que le président de la République a fixés de 40 gigawatts de puissance installée en 2050 ». Une mutualisation des débats publics sur les documents de planification maritime et les projets éoliens en mer est envisagée sur le deuxième trimestre 2023 en vue de définir les zones d'accueil en 2024. « Il est important de ne pas perdre de temps », indique le cabinet d'Hervé Berville.

Concernant le volet « protection de la biodiversité », Emmanuel Macron avait annoncé, en févier 2022, que l'objectif de 30 % d'aires marines protégées était déjà atteint. L'objectif du Gouvernement est « d'atteindre, d'ici à 2030, 10 % de zones en protection forte (ZPF) en mer, dont 5 % des espaces maritimes français en Méditerranée à échéance 2027 ». À propos, enfin, des différentes activités économiques, telles que la pêche, la conchyliculture, les transports, les activités industrielles et le tourisme, elles seront portées, annonce le secrétariat d'État, par la taxe sur les éoliennes en mer, dont 35 % iront au soutien à un modèle de pêche vertueux, par la démarche de décarbonation des navires « France Mer 2030 », ainsi que par le Fonds d'intervention maritime et le soutien aux projets maritimes innovants.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question au journaliste Laurent Radisson

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires

Partager

OBSTAFLASH, feu de balisage nouvelle génération pour éolienne OBSTA
Accompagnement juridique à toutes les étapes des projets EnR Cabinet Valentin Renoux - Avocat