
L’insuffisance de la recharge des nappes et de l’humidification des sols durant cet automne et cet hiver laisse présager d’un nouvel été sous tensions. Pour essayer de se prémunir de situations difficiles, le Gouvernement avait instauré un nouveau cadre en 2021 – qui repose notamment sur les préfets - pour à la fois essayer de mieux concilier les usagers en période « normale » et tenter de mieux gérer les situations de crise. Les rouages de ce dernier ont pu être testés l’été dernier et pourraient évoluer avec les retours d’expérience. Fin février, en prévision de la période estivale à venir, le ministère de la Transition écologique a réuni le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique (Cash) et les préfets coordonnateurs de bassin pour faire un point de la situation, mais aussi donner des orientations sur la conduite à tenir. Le mot d’ordre du ministre de la Transition écologique est de « ne pas avoir la main qui tremble », et prendre des décisions dès maintenant afin d’anticiper des situations de conflits autour des usages de l’eau de cet été. Une orientation qui a été réaffirmée auprès des préfets de départements, lundi 6 mars. Le Plan eau, très attendu, devrait, quant à lui, être dévoilé mi-mars et apporter des évolutions structurelles pour la gestion de l’eau.
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